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Gaston, la boucherie des Batignolles où on renouvelle le traditionnel

undefined undefined 5 février 2024 undefined 16h33

undefined undefined 11 mars 2024 undefined 16h24

Flora Gendrault

Depuis 7 ans, l’établissement dirigé par le chef Maxime Aliano ravit le cœur et l’âme des Parisien·nes, celles et ceux qui ne font que passer comme les autres, qui s’y installent à chaque déjeuner. La cuisine est traditionnelle, soignée, avec des recettes phares qui nous ont conquis depuis des lustres et des créations saisonnières qu’on se fait un malin plaisir de découvrir. Adeptes du 17e, on vous a trouvé un nouveau QG où déjeuner, dîner, profiter de plats généreux et ambitieux dans un esprit bistrot dont on raffole.



Un pas chez Gaston, et on se sent déjà comme à la maison. Il y a des grandes tablées pour s’installer, de l’espace pour converser, et des mets pour satisfaire notre penchant carné. Oui, pour apprécier dignement la cuisine proposée par Gaston, pas de doute, il va falloir être viandard. Mais les amateurs de bonne chère ont eux aussi droit à de la qualité, et pour fournir l’établissement, nulle autre que la boucherie Metzger, réputée pour son savoir-faire depuis le milieu du XXe siècle.



Lors de notre passage, on s’est émue du service accueillant d’Angela et Margarita, respectivement serveuse et responsable de la salle, aux sourires on ne peut plus contagieux. On a fait confiance, aussi, aux conseils avisés de Maxime, qui a fait ses armes en tant que sous-chef chez Hélène Darroze et, désormais, a un pas dans la cuisine et l’autre en salle. Une manière de « se reconnecter au contact humain » et « retrouver la proximité avec les clients ». Puis, dans cette salle contemporaine, on a commandé, sans freiner la gourmandise induite par cette carte ni trop chargée, ni trop coûteuse. Et quelle bonne surprise.



Ici, les best-sellers de la gastronomie française sont revisités avec panache. Après avoir mis le nez dans l’offre des vins, allant du grand cru au petit vin naturel, on se délecte d’escargots en tempura en entrée, d’un parmentier de canard bien copieux en plat de résistance, et on craque même pour un clafoutis poires en dessert. On aurait tout aussi pu se diriger vers l’os à moelle rôti, la côte de bœuf normande maturée (spécialité de la maison, attention) et la tarte tatin maison, mais on vous laisse tester pour nous.

Gaston remet sur le devant de la scène les plats oubliés qui nous ont un peu lassés, et ça marche. Nul doute que la cuisine traditionnelle a encore de beaux jours devant elle.

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

Gaston
11, rue Brochant – 17e
Tél. : 01 46 27 49 89
Du lundi au dimanche, de 12h à 14h et de 19h à 22h30
Retrouvez Gaston sur Instagram

gastondesbatignolles.fr