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Certaines épreuves sportives seront accessibles gratuitement pendant les JO de Paris 2024

Publié le 21 février 2023 à 15h24

Modifié le 22 mars 2023 à 15h02

par Louise Chenuet

Si ils étaient très impatients, beaucoup ont été déçus parmi les inscrits au tirage au sort des JO de 2024, dont les résultats tombent au compte-goutte depuis le 15 février. Et pour cause, comme le veut le tirage au sort, tout le monde n’a pas (encore) eu la chance d’être sélectionné et de recevoir un mail pour accéder à un créneau d’achat. Parmi les heureux gagnants, la joie est vite retombée lorsqu’ils ont découvert les prix très élevés et l’indisponibilité de certaines sessions d’épreuves. Certains d’entre eux se sont même résolus à abandonner.


Des épreuves en extérieur gratuites

Bonne nouvelle, toutes les disciplines en extérieur seront accessibles librement ! Un beau lot de consolation pour ceux qui n’auront pas pu obtenir de billets, d’autant qu’on retrouve certaines épreuves mythiques dont le marathon, la course en ligne de cyclisme, le triathlon et la marche. Ces épreuves phares auront lieu dans les rues parisiennes ou dans la Seine. Des places assises sont en vente pour ces sessions avec des billets à 40 euros (catégorie A) ou 24 euros (catégorie B) pour être placé à l’arrivée du marathon sur l'esplanade des Invalides. Pour tout le reste du parcours de 42,195 km, les supporters pourront se placer librement pour encourager leurs sportifs favoris ! Vous pourrez aussi assister sans billet à la course en ligne/contre-la-montre de cyclisme sur route et toutes les épreuves en eau libre dans la Seine.


Des sessions dans le reste de l’Hexagone

Bien sûr, vous pourrez assister gratuitement aux épreuves de voile et de surf, qui se dérouleront respectivement à Marseille et à Tahiti, du moins si vous avez le budget pour le reste du déplacement, ou pour les chanceux qui seront déjà sur place. D’autres sessions seront accessibles autour de la capitale : le canoë à Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, le BMX racing, le VTT et le golf à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces épreuves disposent de places "debout" non répertoriées dans la grille tarifaire partagée par l’organisation des Jeux, ce qui suggère que certains endroits du parcours seront ouverts aux spectateurs pour assister aux épreuves sans payer.


Rendez-vous à la cérémonie d’ouverture
 

Sans oublier que vous pourrez assister gratuitement à l’incontournable cérémonie d’ouverture ! Un évènement unique durant lequel les délégations navigueront pendant 6 km sur la Seine, à bord d’embarcations. Plusieurs centaines de milliers de spectateurs pourront alors assister librement au spectacle depuis les quais. Une chose est sûre, cette ouverture risque d’en mettre plein la vue aux amoureux du sport !

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Selon la science, l’Europe a 100% de chances d’être touchée par un tsunami d’ici 30 ans

Publié aujourd'hui à 07h30

par Clémence Varène

Voilà une information qui ne risque pas de faire remonter votre niveau de joie et de bonne humeur aujourd’hui : dans le courant des trois prochaines décennies, l’Europe sera touchée à coup sûr par un tsunami. Selon les propos de Vladimir Ryabibine, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco en juin 2022, cette info n’est pas à prendre à la légère, et la catastrophe se produira quoi qu’il arrive. Une nouvelle étude vient cependant d’établir les régions les plus à risque.


Un tsunami plus que probable en Méditerranée

Les scientifiques estiment à 100% la probabilité qu'un tsunami ait lieu au cours des 30 prochaines années en Europe, et à 95% qu’il se produise en mer Méditerranée. Une catastrophe qui pourrait engendrer des conséquences dramatiques pour les villes en première ligne comme Marseille, Cannes ou encore Nice. Et plus fortement encore dans le sud de l’Espagne, selon une étude plus récente. Les régions de Valence à Malaga seraient les plus touchées, avec les îles Baléares. La côte espagnole pourrait être confrontée à des vagues de plus de 6 mètres de haut, qui atteindraient le pays en seulement 21 à 25 minutes. Malheureusement, ces dangers potentiels sont très souvent sous-estimés en Méditerranée puisqu’ils y sont rarement rencontrés. Un travail de prévention doit donc être réalisé en urgence, car le risque de tsunami ne devrait pas s’amoindrir dans les prochaines années


Élargissement du programme “Tsunamy Ready” de l’Unesco

Afin d’aider à la protection contre les tsunamis, l’Unesco a pris il y a quelques années la décision d’étendre son programme “Tsunamy Ready” à toutes les zones à risque dans le monde entier d’ici à 2030. Cela représente plusieurs milliers de sites, alors que seule une cinquantaine de villes étaient dans le collimateur ces dernières années. Le but de ce programme ? S’assurer que 100% des populations côtières à risque soient prêtes à réagir face à une telle catastrophe. « Les tsunamis de 2004 et 2011 ont été un signal d’alarme », déclarait Bernardo Aliaga, expert en chef des tsunamis à l’Unesco il y a quelques années. Balayant de nombreuses côtes de l’océan Indien le 26 décembre 2004, le tsunami le plus meurtrier de l’histoire avait tué environ 230 000 personnes dans 14 pays. Pour se préparer, il faut donc anticiper. À ce niveau, « des travaux ont été réalisés pour établir 12 centres d’alerte aux tsunamis couvrant la majeure partie de l’océan, y compris la Méditerranée », dont cinq sont placés en Grèce, en Turquie, en Italie, en France et au Portugal.


Un danger amplifié par le réchauffement climatique

Mais alors, pourquoi les risques de tsunami se sont autant amplifiés dans le monde ces dernières années, atteignant même une probabilité de 100% en Europe ? Pas besoin de chercher le coupable bien loin, il s'agit encore une fois du réchauffement climatique et de l’élévation du niveau des mers qui ne fait que s’amplifier. Une nouvelle étape catastrophique pour la Terre, qui a déjà atteint presque 7 de ses 9 “alertes planétaires”. C’est notamment ce qu’a présenté une étude datant d’il y a quelques années modélisant les tsunamis à Macao, en Chine. Elle a révélé que l’élévation du niveau de la mer permettait aux tsunamis de se déplacer plus loin à l’intérieur des terres. Bref, la Méditerranée a tout intérêt à anticiper ce danger pour pouvoir se protéger un maximum de sa gravité !


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