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7 films à voir de toute urgence au cinéma en février

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Flora Gendrault


La Bête
, de Bertrand Bonello

Dans cette adaptation de « La Bête dans la jungle » d’Henry James, Gabrielle (Léa Seydoux) est plongée en 2044, alors que les intelligences artificielles ne constituent plus une menace mais une norme dans le quotidien des humains. Leur fonctionnement robotique, indépendant de toute émotion, attire : les sentiments, dans toutes leurs formes, sont à bannir. La protagoniste doit alors replonger dans ses vies antérieures pour purifier son ADN, mais ses retrouvailles incessantes avec son âme sœur, Louis, laissent présager une catastrophe. Un film envoûtant, à l’image de son actrice principale, particulièrement convaincante dans ce rôle complexe. 


Déjà au cinéma 


Green Border
, de Agnieszka Holland

Inspiré de faits réels survenus en 2021, le film suit une famille de Syriens qui décide de quitter son pays et prend l’avion pour Minsk, capitale de la Biélorussie. Le voyage doit se poursuivre pour trouver son issue en Suède, mais rien ne se passe comme prévu : le couple, les deux enfants et le grand-père paternel sont débarqués par des gardes à la frontière avec la Pologne, au milieu des bois. Cette frontière, filmée en noir et blanc, devient alors un espace morbide qui illustre la politique cruelle d’Alexandre Lukachenko, président depuis 1994, qui avait fait espérer de nombreuses familles sur une potentielle route migratoire par Minsk vers l’Union Européenne, pour finalement se faire refouler par les autorités. 


Déjà au cinéma 


Daaaaaali!
, de Quentin Dupieux

Encore un film déjanté signé Quentin DupieuxPour incarner Dalí, la crème de la crème des humoristes et acteurs français, j’ai nommé Gilles Lellouche, Edouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï, Didier Flamand et Romain Duris. Dans cet opus, une journaliste (Anaïs Demoustier) partira à la rencontre du maître de la peinture pour un projet de documentaire. La preuve, grâce à l’absurde, qu’il est impossible de reproduire le portrait filmé de l’artiste espagnol, insaisissable. 


Déjà au cinéma 


Bob Marley : One Love
, de Reinaldo Marcus Green

Icône du mouvement rastafari, figure emblématique du reggae à travers le monde, l’héritage musical et politique de Bob Marley est majeur. Bonne nouvelle pour nous autres cinéphiles, Reinaldo Marcus Green rend enfin hommage au chanteur jamaïcain dans un biopic haletant qui sort au tout début de l’année. Ce dernier racontera différents moments qui ont marqué la vie et la carrière du chanteur (joué par Kingsley Ben-Adir), donnant une place centrale à son engagement pour la paix, notamment en Jamaïque, avant sa mort tragique d’un cancer à l’âge de 36 ans. Rita, sa célèbre compagne, elle aussi musicienne, est quant à elle incarnée par Lashana Lynch


Le 14 février au cinéma 


Une vie
, de James Hawes

Une vie, c’est l’histoire incroyable de Nicholas Winton, parfois surnommé le « Schindler britannique ». À la veille de la Seconde guerre mondiale, cet agent de change londonien se rend à Prague, alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis. Il va alors tout mettre en oeuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à la mort dans les camps. Il organisera des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge. Une histoire méconnue pendant des décennies, dévoilée au monde entier en 1988, lorsqu’une émission britannique invite Nicholas à témoigner. On a déjà senti nos yeux s’embuer au visionnage de la bande annonce, on s’attend au torrent de larmes le jour J. 


Le 21 février au cinéma 


Euréka, de Lisandro Alonso

Le projet de Lisandro Alonso, présenté à la première du festival de Cannes, livre un regard nouveau sur la condition d’autochtones d’Amérique. Il plonge le spectateur dans le quotidien de deux femmes établies dans une réserve du Dakota qui s’envolent dans la jungle amazonienne et les années 70. Une balade à travers les époques remplie de silences, dénonçant le traitement impitoyable des autochtones, tantôt invisibilisés, tantôt précarisés, tantôt dépouillés. 


Le 28 février au cinéma 


Dune, deuxième partie
de Denis Villeneuve

Le premier volet a fait un carton en France, avec plus de 3 millions de téléspectateurs. Six Oscars plus tard, on va enfin pouvoir découvrir la suite des aventures de Paul Atréides (Timothé Chalamet), dans un « périple mythique alors qu’il s’unit avec Chani [Zendaya] et les Fremen tout en préparant sa revanche contre les conspirateurs qui ont détruit sa famille », comme l’indique Warner Bros. Entre domptage de ver de sable géant, scènes de combat et duo amoureux d’ores et déjà mythique, Dune partie 2 a tout pour être un spectacle digne de ce nom. 


Le 28 février au cinéma