Les cinéphiles n’ont que ces films à la bouche. Le tant attendu 19 juillet est enfin passé, et avec lui la sortie de deux pépites du 7e art. Chacun à leur manière, Barbie et Oppenheimer ont réussi à capter l’attention d’un très large public, le premier pour sa satire rose bonbon du patriarcat, le second pour son biopic audacieux (recréer l’explosion d’une bombe atomique sans effets spéciaux, il fallait oser, Nolan l’a fait). Ces deux superproductions interviennent ainsi dans deux univers bien distincts qu’on n’aurait jamais cru possible de rassembler, mais c’était sans compter l’intelligence artificielle. Le crossover est inattendu, mais la bande annonce est bien là, et elle claque.
Barbie, sauveuse de l’univers ?
Dans Barbenheimer, l’histoire se déroule bien durant la Seconde guerre mondiale, alors que les américains mènent une guerre sans merci contre les nazis, sauf que pour sauver le monde (ou le détruire et le déshumaniser, question de point de vue), Robert Oppenheimer est évincé… Par Barbie. La science n’a plus aucun secret pour elle, elle sait tout faire, assistée par son acolyte Ken. Bon, Margot Robbie et Ryan Gosling auraient pu être plus reconnaissables en images de synthèse, la qualité de la séquence n’est pas impeccable, certes, mais tout de même prometteuse. La chaîne Curious Refuge avait déjà bluffé avec des versions travesties d'Avatar ou Star Wars à la Wes Anderson.