Et si, cette année, vous ne rencontriez absolument aucun problème lorsque vous voyagez en avion ? Dans les prochains mois, le règlement européen, cet ensemble de règles qui garantit la protection des passagers aériens, va être révisé. Ce dernier risque donc de connaître des changements drastiques, puisque la Pologne — à la tête du Conseil de l’Union européenne pendant six mois — a décidé d’en faire « une priorité de son programme ».
Des changements dont les grandes lignes ont été publiées par la Commission européenne en juillet dernier et qui s'appuient sur les propositions faites par Anaïs Escudié, directrice du service juridique de RetardVol.fr le 31 mai 2024, comme l'évoquent nos confrères de Capital. Meilleure communication, retards, indemnisations… Tour d'horizon de ce qui pourrait changer prochainement si ces mesures étaient définitivement adoptées.
Un changement de politique pour les vols annulés ou retardés
L’un des changements majeurs qui pourraient être opérés concernerait les vols annulés ou retardés. D’après la Commission européenne, les vols déroutés vers un autre aéroport que celui initialement prévu, ceux qui font demi-tour vers l’aéroport d’origine ou ceux qui sont avancés de plus d’une heure, seront considérés comme des vols annulés. De plus, les voyageurs dont le vol a un retard de plus de 3h devraient pouvoir bénéficier d'indemnisations similaires à celles réservées aux personnes dont le vol est annulé.
Une meilleure communication sur les retards et les remboursements
Les compagnies aériennes vont également devoir mettre un point d’honneur à mieux communiquer avec leurs passagers, notamment en cas de retard de vol. Le nom et l’adresse de la compagnie aérienne mise en cause devront être énoncés clairement, afin que les voyageurs puissent effectuer une demande de remboursement ou d’indemnisation.
Dans le cas où le passager aurait une réclamation à faire, ce sera à la compagnie aérienne de donner aux passagers les informations nécessaires sur le remboursement ou le réacheminement. « Les passagers concernés ne sont pas tenus de contribuer activement eux-mêmes à la recherche des informations pertinentes », indique notamment la Commission.