Cette semaine, on fait la lumière sur une saga made in US qui fait marrer même au-delà des frontières. Zoom sur le cultissime Harold et Kumar.
Nous aimons assurer une certaine diversité quant à notre série de "5 raisons de (re)voir", et pourtant, nous avons très peu donné dans la comédie. Nous sommes passés par l’horreur avec It Follows, par la dramedy avec Frances Ha notamment, en plus d’un saut sur le petit écran avec Buffy.
Malgré ça, nous ne nous sommes pas encore consacrés à une comédie pure et dure. Le genre avec des blagues bien grasses, des rires garantis toutes les 3 minutes, et des situations complétement WTF.
Pour y remédier, il fallait faire appel à une référence. Automatiquement, il a paru naturel de mettre Harold et Kumar sur la table. La trame suit deux potes plutôt antagonistes : un assez reservé, et l’autre un peu plus fucked up. Les deux se chauffent pour aller s’empiffrer au White Castle (célèbre fast-food aux States), sauf qu’en chemin, les merdes s’enchaînent.
Si vous étiez passé à côté de ce phénomène né en 2004 – avant d’aboutir à deux autres volets en 2008 et 2011 –, on vous en parle autour de 5 bonnes raisons de le (re)voir.
Pour son scénario improbable
La véritable prouesse au cœur de cette comédie n’est autre que la construction complètement loufoque de la situation initiale. Ce qui devait être l’équivalent d’un simple DoMac entre potes se transforme en folle épopée à travers tout un État.
En effet, les deux héros vont en permanence être confrontés à des schémas insensés. Toutefois, le déroulement de ces évènements plus surréalistes les uns que les autres fonctionne parfaitement à terme. Non pas parce qu’une quelconque logique finit par se dessiner, mais parce que l’effet boule de neige prend très bien et qu’à partir du moment où le spectateur se laisse porter, il en redemande. L’objectif final est d’atteindre le White Castle, cependant, on prend un véritable plaisir à les voir galérer.
Ainsi, bien que le scénario soit bâti sur une surenchère permanente, il parvient à nous rendre client de cette ritournelle.
Parce que c’est un classique de la comédie ricaine
Avec les années, la saga Harold et Kumar est bel et bien parvenue à s’installer au sein du panthéon de la comédie américaine. On vous parle spécifiquement de ces films typiques de l’humour ricain, parfois trash, et qui n’ont pas d’autre ambition que de faire marrer.
Au sein de cette belle famille, on peut notamment citer les bébés des génialissimes Frères Wayans, dont les différents épisodes de Scary Movie. Par ailleurs, il y a également les American Pie, SuperGrave ou plus récemment Very Bad Trip.
Scary Movie
Les amateurs de cette branche de la drôlerie bien lourde trouveront aisément leur bonheur avec Harold et Kumar, clairement considéré comme un des patrons.
Pour le tandem mis en vedette
Rien de bien brillant à affirmer que Harold et Kumar sont à l’origine de la réussite de Harold et Kumar. Eh oui, c’est parce que le tandem star fonctionne si bien que la sauce prend. Bien que leurs personnages soient basés sur une ambivalence surexploitée et un chouïa clichée (l’un est en roue libre, tandis que l’autre tend à le canaliser), bah… On s’en fout un peu. Ça marche.
Ils sont attachants et on s’identifie facilement à eux. Parce qu’au final, ils sont deux bonhommes, amateurs de weed, qui ont la dalle et qui veulent se mettre bien avec de bons burgers. Donc en soi, on a tous un peu de Harold et Kumar en notre for intérieur.
Pour les scènes devenues cultes
Harold et Kumar fait partie de ces films dont l’on connaît les répliques par cœur. Deux fans de la saga n’auront aucun mal à échanger sur les scènes qu’ils considèrent comme les plus cultes. D’ailleurs, un titre du DJ français Darktek, intitulé L’enculeur d’arbre, est une référence à une célèbre séquence du film.
Les situations et les personnages dépeints sont si perchés, que les passages d’anthologie s’enchaînent. On pense notamment à la confrontation face au protagoniste dénommé "Film d’Horreur" (Freakshow en VO), ou la rencontre avec Neil Patrick Harris pour ne pas trop en dévoiler.
Film d'horreur dans une des scènes les plus famous.
Bref ! On ne compte plus les scènes devenues cultes au sein de ce film et qui ont bâti son succès.
Pour enchaîner avec le volet suivant
Une fois que vous aurez visionné (et kiffé) le premier volet Harold et Kumar chassent le burger (Harold and Kumar go to White Castle à la base), il vous faudra absolument poursuivre avec Harold et Kumar s’échappent de Guantanamo. Ce deuxième film est encore plus borderline que le premier.
Par contre, on reconnaît être un peu moins clients du dernier et troisième film nommé Le Noël d’Harold et Kumar.