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Étude : nos besoins vitaux passent après le visionnage de séries

Publié le 15 juillet 2019 à 18h36

Modifié le 15 juillet 2019 à 18h59

par Inès Agblo

Vous savez, quand vous êtes au fond de votre lit devant votre série du moment, et que vous commandez un burger sur Just Eat ? Eh bien la logique a voulu que le géant de la livraison mène lui-même une étude sur nos méthodes de consommation de séries. Et les résultats sont étonnants... 

Nous ne vous apprenons rien en déclarant que la grande tradition de la chillance à domicile comprend bien forcément comme ingrédients une bonne série et un bon plat. Souvent, la flemme mêlée à la gourmandise nous motivent donc vivement à commander à manger pour parfaire ce moment. C’est pourquoi, on ne s’étonne pas que Just Eat – avec l’IFOP – ait mené une étude quant à notre consommation de séries.


Les séries avant tout le reste

Les résultats font notamment la lumière sur la manière dont le visionnage de séries devient une priorité, même au-delà de nos besoins vitaux. Ce constat s’applique plus particulièrement aux Millennials, ici ciblés dans la tranche des 18-34 ans.

Parmi eux, 38 % se disent prêts à rester chez eux tout le week-end pour mater un show, 43 % n’ont aucun mal à veiller toute la nuit. Des comportements qui nuisent à notre santé, simplement pour l’amour de l’art audiovisuel...

En outre, 39 % oublient de faire leurs tâches ménagères. Sur le moment, ça ne semble pas bien grave… Puis, on est un peu plus embêté quand, au cours de la semaine, on ne peut pas mettre son tee-shirt préféré parce qu'il est toujours sale.


Et qu’est-ce qu’on mange le plus souvent ?

En tant que grand bonhomme de la livraison de nourriture, Just Eat a bien entendu fait le job en questionnant les Français sur les plats qu’ils préférèrent consommer devant leur série. Pour ce faire, une palette de propositions est proposée, toutes faisant référence à un classique du petit écran. Les gaufres de Stranger Things, la pizza de Joey dans Friends et les donuts d’Homer dans Les Simpson composent ce riche panel.

Et les Millennials, tout comme leurs aînés, sont tous d’accord pour mater leur show avec une pizza (32 % des premiers, et 41 % pour les autres). Arrivent en seconde position les donuts d’Homer, devant les gaufres d’Eleven.


Nos fantasmes dans tout ça…

Puisque la fiction est à l'honneur, les références à la téloche ne se limitent pas aux choix des plats proposés. L’étude se penche aussi sur nos fantasmes, liés à nos shows favoris.

À la question : « avec qui déguster un plat livré ? », 24 % s’accordent sur Derek Morgan d’Esprits Criminels. En effet, on comprend aisément pourquoi femmes comme hommes prendraient plaisir à partager un moment privilégié avec l’agent du FBI. 16 % des Millennials se laisseraient également tenter par Jon Snow de Game of Thrones, et 13 % par Tokyo de La Casa de Papel.

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L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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