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First Man, journal intime et épique du premier homme sur la Lune

Publié le 17 octobre 2018 à 16h15

Modifié le 18 octobre 2018 à 16h26

par Louis Haeffner

Il y avait quand même peu de risque pour que ce soit naze : Damien Chazelle retrouvait Ryan Gosling après La La Land pour nous faire un petit résumé – tout en caméra embarquée – des années de préparatifs et de la mission qui permit à Neil Armstrong d'être le premier homme à marcher sur la Lune. Sérieusement, comment est-ce que ça aurait pu foirer ? 


Vous voyez cet état d'esprit très positif et sécuritaire qui imprègne notre introduction ? Eh bien ce n'était pas du tout celui dans lequel les gusses qui se sont dit à un moment « on va aller sur la Lune » se trouvaient. En fait, les gars flippaient comme c'est pas permis, et c'est plutôt normal au vu de l'aventure humaine et technologique qui se profilaient devant eux. L'histoire de First Man, sans grande surprise, encadre donc la période s'étalant de cette brillante et ambitieuse idée jusqu'à sa réalisation le 21 juillet 1969, en se focalisant, là aussi sans surprise, sur Neil Armstrong. 8 ans de joies, de peines, de succès, de ratages, de bonheurs et de drames. 

First Man Le premier homme sur la Lune critique

C'est donc la petite histoire dans la grande que Damien Chazelle choisit de nous raconter. On le comprend dès la première séquence, qui nous laisse le souffle court, tremblant sur notre siège. Nous voilà embarqués dans un vol d'essai : la caméra s'attarde sur les moindres détails, des rivets luisants du cockpit aux narines du pilote qui s'écartent avec l'adrénaline. Si certains voient le diable dans les détails, Chazelle y voit surtout un moyen d'immerger le spectateur. Le procédé, au risque de devenir un peu lassant sur la longueur du métrage, est pourtant le même pour les parties plus intimes du récit : un peu à la façon de Terrence Malick, le réalisateur filme tout à l'épaule, en caméra subjective, et parfois se laisse aller à un long plan fixe sur les visages de ses personnages. Beau et efficace, un peu comme le toujours excellent Ryan Gosling d'ailleurs, qui trouve en Claire Foy, toute en retenue, à qui parler.

First Man Le premier homme sur la Lune critique

En centrant la mise en scène sur les aspects intimes de la vie de son héros, ses questionnements, la perte d'êtres aimés, mais en montrant aussi de nombreuses et belles séquences d'héroïsme chevronné, Damien Chazelle propose un film épique où la tension est permanente, que ce soit dans le salon de la famille Armstrong ou à Cap Canaveral quand une voix métallique éructe "ignition". Il évite ainsi l'écueil de la fausse modestie et donne au spectateur ce qu'il est venu voir : un héros qui est, certes, "un homme avant tout', mais un putain de héros quand même ! 

First Man Le premier homme sur la Lune critique


Ne boudons pas notre plaisir : First Man, comme son titre le laissait présager, est un bon vieux film à l'ancienne, tout à la gloire de Neil Armstrong, la bannière étoilée omniprésente dans les 90's en moins, et une photographie impeccable en plus. Entre mélo et héros, Ryan Gosling aura su une nouvelle fois y trouver le chemin des étoiles.
 

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Kiosques en fête : des milliers d'activités gratuites dans les parcs de Paris

Publié aujourd'hui à 20h00

par Clémence Varène

Ça y est, le soleil a fait son grand retour dans la capitale, et on n’a plus qu’une seule envie : s’installer dans les parcs et jardins de Paris pour faire le plein de vitamine D. Ça tombe à pic, puisque ces derniers devraient bientôt s’emplir d’animations et d’activités. En effet, du 1er mai au 31 décembre, la mairie de Paris organise Kiosques en fête, une série d’événements festifs pour nous permettre de profiter au maximum des espaces verts de la Ville Lumière.


Des milliers de rendez-vous gratuits

8 mois de réjouissances et d'événements. Voilà ce que nous propose la ville de Paris dès ce jeudi 1er mai, avec l’ouverture de la nouvelle saison des Kiosques en fête. Pendant toute la durée de l'événement, qui revient chaque année depuis 2017, les kiosques se transforment en lieu de rassemblement. Un moyen pour la mairie de redorer l’image de ces espaces et de leur redonner leur place de zone de convivialité.

Et cette année encore, ce sont des centaines et des centaines d’animations qui vous attendent, imaginées par les mairies d’arrondissement, les associations locales, les établissements culturels et scolaires… Concerts, initiations sportives, lectures, spectacles, ateliers de danse… les activités sont variées, avec pour seul critère de durer moins de 3h, montage et démontage compris.


Des dizaines de kiosques participants

Si un appel à projet a été lancé au début de l’année pour organiser cette édition 2025, pour l’instant, le programme complet et précis n’a pas été dévoilé. On peut cependant déjà vous faire part de la liste des kiosques qui participeront à cette édition. Et la bonne nouvelle, c’est qu’ils sont très bien répartis à travers la capitale, et que, quel que soit votre quartier de prédilection, vous êtes à peu près sûrs d’y trouver un événement.

Dans le 1er, on retrouve par exemple le jardin des Arts – Albert Schweitzer et le jardin Nelson Mandela. Le kiosque du square d'Anvers dans le 9e sera de la partie, tout comme celui du square Jules Ferry dans le 11e. Dans le 13e, ça se passe notamment au parc de Choisy, et dans le 15e, ce sont 7 parcs et jardins qui vous accueillent, en faisant l’arrondissement le plus prolifique. En tout cas, pour suivre toutes les actualités et découvrir le programme quand il sera disponible, c’est sur le site de Paris (juste ici) que tout se passe !

Kiosques en fêtes
Du 1er mai au 31 décembre 2025
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