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Les Enfants de la mer, un trip visuel et ésotérique absolument éblouissant

Publié le 11 juillet 2019 à 16h19

Modifié le 11 juillet 2019 à 18h42

par Louis Haeffner

On peut toujours compter sur l'animation japonaise, studio Ghibli ou pas, pour nous en mettre plein la vue. C'est donc avec la ferme intention d'assister à un véritable déluge pictural que je me rendais au cinéma pour me délecter des Enfants de la mer d'Ayumu Watanabe. Attention les yeux !


Au début, c'est presque chiant, on arrive à peu près à suivre ce qu'il se passe. C'est l'histoire d'une petite fille nommée Ruka, qui nous raconte son premier jour de vacances. Ça commence mal pour elle, car dès les premières heures, elle se fait plus ou moins exclure de son équipe de hand après avoir blessé une de ses camarades. Qu'à cela ne tienne, elle va rejoindre son père à l'aquarium ou il travaille, la mer étant sa seconde passion (après le handball). C'est là qu'elle va rencontrer Umi, un garçon ayant été élevé par des animaux marins

Les enfants de la mer film critique

À partir de là, tout va s'accélérer, se mélanger, se confondre, se dupliquer, et l'histoire, un temps réaliste, bascule dans l'ésotérisme, la poésie et le mysticisme le plus total. Umi a un frère, Sora, qui comme lui a été élevé en mer. Il va apprendre à Ruka à prendre la mesure de son propre don de communication avec tout ce qui émane de la mer, alors même que lui et son frère sont observés et analysés par des experts et des chercheurs spécialisés. C'est alors que survient un phénomène cosmique particulier, une sorte de météorite qui traverse le ciel, ce dont Umi était mystérieusement au courant. 

Les enfants de la mer film critique

La suite peut s'apparenter, sans trop exagérer, à un long trip sous LSD, entrecoupé de courtes séquences narratives ; celles-ci sont en effet le socle indispensable permettant aux personnages de se situer dans la trame scénaristique, mais le gros de l'histoire est essentiellement développé par un enchevêtrement d'images ultra-colorées, de transformations psychédéliques et d'inventions visuelles à vous donner le tourni, et dont on ressort aussi perdu qu'ébahi, car il faut le préciser, les images, le traits du dessin, l'animation, tout cela est absolument éblouissant.

Les enfants de la mer film critique

Mais quel peut bien être le propos ? Là encore on se réfère au LSD, car il est question de comprendre comment la mer et le ciel sont dépendants l'un de l'autre, comment chaque être possède en lui un univers, comment l'eau, berceau de la vie, est ce qui fertilise l'univers, les étoiles... il y a clairement, également, un message écologique qui sous-tend le métrage, et une injonction sous-jacente à aller vers l'autre, bref, tous ces concepts universalistes qu'on comprend instinctivement sous l'emprise de substances psychotropes mais qu'il nous est impossible d'expliquer une fois redescendu. 


Wow. Quelle claque ! Même si le propos peut sembler parfois confus, on se laisse embarquer dans cette histoire à la poésie visuelle d'une grande intensité, et on ressort avec la sensation indicible d'avoir compris comment fonctionnait l'univers. Mon Dieu que c'est beau... attends, j'ai rien pris là pourtant ??

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Thierry Marx ouvre un nouveau restaurant sous la nef du Grand Palais

Publié aujourd'hui à 12h00

par Flora Gendrault

Espaces restaurés, programmation culturelle renouvelée… Et restaurant flambant neuf pour se régaler ! On vous l’annonçait récemment, le mythique Palais de la découverte rouvrira ses portes en 2025 après cinq ans de travaux, et comportera de nombreuses nouveautés, dont un restaurant signé Thierry Marx. Un projet délicieux pour un chef extrêmement ambitieux, déjà derrière les restaurants du Palace Mandarin Oriental (1er), le gastronomique Onor (8e), Madame Brasserie (7e) et le très abordable Bouillon du Coq, ouvert en juin dernier à Saint-Ouen. 

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Un lien particulier avec le Grand Palais 

C’est en mars 2023, alors que le chantier battait son plein, que l’homme d’affaire et cuisinier français avait été nommé pour inaugurer une adresse à l’intérieur du Palais de la Découverte. Une association évidente connaissant l’attachement de Thierry Marx au Grand Palais, qui confiait à l’époque avoir « toujours été accompagné » par cette institution, « de mes visites au Palais de la découverte aux nombreuses expositions que j’ai vues ainsi qu’à des manifestations culinaires récentes ». 

Cette semaine, toutefois, l’information a été confirmée lors d’une conférence de presse détaillant le calendrier de réouverture du musée. Consacré aux sciences, celui-ci abritait déjà un restaurant tenu par Eric Frechon, Mini Palais, jusqu’à sa fermeture.


Ouverture imminente

L'événement presse n’a cependant dévoilé que très peu de détails concernant l’établissement. Thierry Marx est un cuisinier pluriel aux larges attraits, allant du travail boulanger à la street food en passant par les produits de saison ; le mystère reste donc entier quant aux futurs plats concoctés. 

Heureusement, il ne reste plus que deux mois avant l’ouverture du restaurant : orchestré par le groupe SSP France, celui-ci devrait ouvrir ses portes en juin 2025, probablement aux alentours du 11 du mois, date de réouverture du Palais de la Découverte annoncée par le président du musée, Bruno Maquart. On prend donc notre mal en patience, et on ne manquera pas de tester pour vous cette adresse, tant son cadre et son chef d’orchestre nous animent ! 

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