Michel Blanc : 5 scènes qui nous ont fait hurler de rire

undefined 4 octobre 2024 undefined 17h00

Clémence Varène


Les Bronzés, 1978

Bon, forcément, il était impossible de commencer ce top sans mentionner son rôle le plus célèbre. Et, autant vous le dire tout de suite, on a eu beaucoup (mais alors beaucoup) de mal à choisir une seule scène pour illustrer à quel point Jean-Claude Dusse porte la saga sur ses frêles épaules. Entre ses séances de drague absolument infâmes, ses conseils à 3 francs 6 sous, dont le célèbre « on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher... », ou plus généralement son gros problème d'interaction sociale, les deux films – car, pour le bien du cinéma, on a décidé d’exclure le 3e – sont une mine d’or. On vous propose tout de même de redécouvrir l’incroyable scène du cours de karaté, régalez-vous.


Viens chez moi, j’habite chez une copine, 1981

Dans cette comédie de Patrice Leconte, Michel Blanc incarne Guy, véritable roi de l’arnaque et de l’embobinage, qui se retrouve du jour au lendemain à la rue et sans boulot. Avec une subtilité pas toujours maîtrisée, il passe son temps à manipuler les gens autour de lui en s'appitoyant sur son sort, pour s’en tirer comme il peut. Et ça donne lieu à certaines scènes absolument incroyables comme celle où, embauché comme déménageur, il réussit à manipuler le couple chez lequel il intervient jusqu’à se faire offrir un petit-dej' 4 étoiles. On vous laisse cependant vous délecter d’une autre scène, dans laquelle il pousse la fameuse "copine" du titre à l’inviter à rester dormir, démontrant toute l’étendue de son art…


Le Père Noël est une ordure, 1982

Autre grand succès de la troupe du Splendid, Le Père Noël est une ordure est d’abord une pièce de théâtre, avant d’être adaptée pour le cinéma. Et si, sur les planches, Michel Blanc tient le rôle-titre de Félix (repris par Gérard Jugnot), au cinéma, il se contente d’un rôle modeste, voire mineur : celui d’un homme au téléphone, faisant appel à l’association "SOS Détresse Amitié", tenue par Thierry Lhermitte et Anémone. S'ensuit l’une des scènes les plus mémorables du film, où la pauvre Thérèse se voit couverte d’insulte et agressée très vigoureusement par un Michel Blanc des plus crus. Une scène légèrement violente, certes, mais qui résume à merveille toute l'absurdité de ce film culte.


Marche à l’ombre, 1984

En 1984, Michel Blanc passe de l’autre côté de la caméra et nous offre son premier film, Marche à l’ombre, dans lequel il se met lui-même en scène. Aux côtés de Gérard Lanvin, il nous livre les petits malheurs de deux musiciens amateurs. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une fois encore, Michel Blanc nous livre un personnage au potentiel comique absolument inépuisable : Denis, un éternel angoissé hypocondriaque, qui enchaîne les rencontres et les galères. Et l’acteur nous livre une scène magique, dans laquelle son personnage abuse légèrement de substances illicites. Et sachant que le monsieur est déjà un peu parano et stressé de base, ça fait des étincelles.


Nos 18 ans, 2008

Si, au début des années 2000, Michel Blanc connaît une consécration dans un registre plus dramatique, avec des films comme Les Témoins, Le Deuxième Souffle ou Et soudain, tout le monde me manque, il reste tout de même fidèle à ses premières amours. C’est notamment le cas en 2008, lorsqu’il décide de se glisser dans la peau d’un prof' de philo absolument brillant dans Nos 18 ans. Il y dose à merveille la sympathie et la rigueur, pour torturer l’un de ses pauvres élèves, qui en plus est amoureux de sa fille. Pendant tout le film, il nous offre quelques répliques cinglantes et sans pitié comme on les aime, avec une justesse non-négligeable qu’il conservera jusqu'à son dernier film, Marie-Line et son juge.


Bonus : Les Bronzés font du ski, 1979

Bon, on s’est dit que ce serait vraiment trop facile de mettre la scène du télésiège dans ce top, tant elle est vue et revue. Mais, quand même, on ne résiste pas à la tentation de partager avec vous une fois de plus ce moment magique.