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Paris occupé par les requins ? Netflix prévoit une suite à Sous la Seine

undefined undefined 11 novembre 2024 undefined 20h00

Flora Gendrault

Les nanars aussi ont droit à leur heure de gloire : Sous la Seine n’a pas séduit la critique française, loin de là, mais avec ses 102 millions de vues, il est devenu le deuxième film non-anglophone le plus visionné de Netflix. Assez pour renouveler l’expérience ? Certain·es spectateur·ices s’en seraient passé·es, mais l’actrice Bérénice Bejo, qui tient le rôle-titre, a confirmé à La Tribune Dimanche la suite du film de requin. Quit à flopper et couler. 


Un film différent « mais toujours avec un requin » 

« En septembre 2025, nous tournerons Sous la Seine 2 », a ainsi confirmé Bérénice Bejo lors de ce long entretien. L’actrice mondialement connue depuis le succès de The Artist a pu glisser quelques détails sur le sujet de ce nouvel opus. « Ce ne sera pas une simple suite. Il s’agit d’un autre film, très différent… mais toujours avec un requin », confirme-t-elle. En même temps, comment faire sans. 

Quelques jours après la sortie de Sous la Seine, une suite avait déjà été esquissée par son réalisateur, Xavier Gens (Farang, Hostile). Interrogé par Variety, le cinéaste français avait affirmé qu’il ne travaillait pas encore dessus, mais que des discussions devaient prochainement avoir lieu. Il expliquait notamment que, si suite il devait il avoir, elle se déroulerait « dans un Paris entièrement immergé sous l’eau ». Puisque oui, spoiler, c’est bien sur cette image délirante que s’est terminé le thriller, nous laissant absolument perplexes... Mais déjà plus enthousiastes qu'au début. 


Un cliffhanger final haletant 

Sorti juste avant un été marqué par les JO de Paris 2024, le plot du thriller n’avait rien d’anecdotique : en imaginant l’intrusion d’un requin géant dans les eaux du fleuve de la capitale, Sous la seine surfait sur la rumeur d’un Paris inexpérimenté, sale, dangereux. En témoigne l’une de ses dernières scènes, dans laquelle l’équipe de biologistes marins, incapable d’écarter la bête, assistait impuissante au banquet du super-poisson tueur - Lilith, de son nom inoffensive - durant l’épreuve de triathlon, qui s’est bel et bien déroulée dans la Seine le mercredi 31 juillet. Un dent de la Seine loupé, effrayant mais ridicule. 

Puis le film terminait sur un cliffhanger médusant. En gros plan, on découvrait les deux héros échoués et encerclés par non pas un, mais DES, requins, dans un Paris submergé par les eaux après une série d’explosions en chaîne. Œuvre incomprise, navet assumé, les deux ? À l'époque, on avait tranché. Aussi grotesque que surprenante, on accordait toutefois à cette fin une certaine audace, et maintenant qu'un second opus est sur les rails, sans parler de hâte, on reste curieux·ses de voir la suite : oseront-ils mettre en scène la cohabitation entre Parisien·nes et requins ?