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Pourquoi est-ce que tout le monde parle de The Last of Us ?

Publié le 20 janvier 2023 à 10h45

Modifié le 20 janvier 2023 à 12h07

par Raphael Breuil


1. Parce que l’épisode 1 est le meilleur pilote depuis Lost

Eh oui, ça faisait presque 20 ans qu'on n'avait pas été autant scotché devant un pilote. On commence en 1968, avec un scientifique qui parle à la télévision américaine d’une invasion de champignons dans le cerveau humain comme étant la plus grande menace pour l’humanité. Comme dans l'excellent Don’t look up, tout le monde se fout de sa gueule. Mais dans un 2003 alternatif, la menace est réelle, et nous assistons à l’effondrement de la société moderne du point de vue d’un père et de sa fille. C’est intense, on n’avait jamais vu l’apocalypse filmée comme ça, avec autant de réalisme et à la première personne. Et encore, on en est qu’à la moitié de l’épisode. Le reste se passe 20 ans plus tard, dans le monde d’après, une dictature sanitaire à Boston (une vraie, pas celle de Macron) oppresse les survivants désabusés qui errent sans but, subsistant grâce à la contrebande et l’ultraviolence.


2. Parce que l’histoire est géniale

Tlou, pour les intimes, raconte l’histoire d’un homme qui a dû trahir, voler et tuer pour survivre et d’une ado de 14 ans, représentant (on ne vous dira pas pourquoi) le dernier espoir de l’humanité. À travers un road trip apocalyptique rappelant La Route ou Les Fils de l’Homme, l’ancien contrebandier sans foi ni loi retrouve son humanité auprès de sa fille de substitution. Et croyez-moi sur parole, la fin douce-amer est poignante, et parfaite. 


3. Parce que c’est la première fois qu’un jeu vidéo est bien adapté

Souvenez-vous des Mario, des Street Fighters, des Mortal Kombat (en vrai celui-là je le kiffe un peu, surtout Christophe Lambert en Rayden). À chaque fois, ça sent le coup de fric, scénarios merdiques, acteurs low cost… Même si parfois ça fonctionne en termes de box-office (Resident Evil, Sonic), les vrais fans sont souvent estomaqués par ces bouses. Dans Tlou, le scénario est fidèle mais complexifié pour le format, l’exigence d’HBO oblige, les décors sont incroyables, le jeu d’acteur précis… aucun foutage de gueule en perspective. Et, chose assez rare, la presse et la critique sont unanimes !


4. Le casting est dingo

Pedro Pascal (GOT, The Mandalorian, Narcos) et Bella Ramsey (l’excellente Lady Mormont dans GOT) campent deux rôles iconiques du jeu vidéo culte. Une erreur de casting aurait fait hurler les fans. Même si deux trois incels ont hurlé sur le physique de la jeune Ellie transposée à l’écran, qui ressemblerait selon eux à Anne Roumanoff (y a un peu de ça), force est d’admettre qu’elle est incroyable et donne une dimension nouvelle à un personnage qui ne va cesser de vous bouleverser.



5. L’univers est magnifique

Pour tous les fans de post-apo inquiets de voir un énième monde rempli de zombies, les premières minutes du show nous montrent un monde riche, crédible, et nous épargnent les 20 premières années sanglantes de la chute de la civilisation. La série commence là où Walking Dead s’arrête (enfin). Les décors sont somptueux, seul exemple, cet immeuble de travers que nos deux héros vont pour sûr visiter dans le second épisode. Le souci du détail et la violence des différentes factions rendent le tout crédible sans qu'on doute une seule seconde de ce 2023 alternatif.


6. Parce que c’est deep

En plus de magnifiquement raconter le retour de l’humanité chez un homme blessé, la série parle du traumatisme. Aussi bien le traumatisme commun que vit cette humanité alternative, mais aussi le choc de la perte brutale d’un être cher. Allez je ne vous en dis pas plus, allez regarder ce chef-d’œuvre.

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Le plus gros rassemblement de Kevin organisé à Paris ce lundi

Publié aujourd'hui à 18h00

par Auriane Camus

Vous vous appelez Kevin et vous en avez marre que la Terre entière se moque de votre prénom à longueur de temps ? C'est votre jour ! Ce lundi 17 mars, le plus grand rassemblement de Kevin jamais organisé se tiendra devant le Forum des images, en plein coeur de la capitale, à partir de 19h30. Et la bonne nouvelle, c'est que vous avez le droit de venir les soutenir, même si vous ne vous appelez pas Kevin.


Le rendez-vous des Kevin

Si ce rassemblement pas comme les autres a lieu à cette date, ce n'est pas pour fêter la Saint-Kevin (qui a lieu le 3 juin) mais pour marquer la sortie sur grand écran du documentaire Sauvons les Kevin, en présence du réalisateur Kevin Fafournoux, ce lundi 17 mars à partir de 19h30 au Forum des Images. Le film d'1h05 sera ensuite diffusé sur Paris Première le samedi 22 mars à 22h55, pour celles et ceux qui n'aurait pas pu assiter à l'événement.


Sauvons les Kevin

Un documentaire realisé par un Kevin, pour les Kevin et avec des Kevin, il fallait y penser. C'est pourtant le pari fou entrepris par Kevin Fafournoux, directeur artistique, motion designer, et surtout réalisateur du documentaire Sauvons les Kevin. Depuis 2022, ce dernier a entrepris une campagne de financement participatif avec pour objectif la sortie d'un documentaire autour de ce prénom si populaire des années 90. On vous en parlait d'ailleurs déjà à l'époque lorsque la campagne venait d'être lancée.

« Sous un angle humoristique, ce film aura pour but d'analyser les stéréotypes et clichés autour de mon prénom et de voir comment ils entrainent des préjugés voir même de la discrimination, explique le réalisateur sur son site internet. Avec une ambition ludique, didactique, il permettra de comprendre ce type de mécanismes, d'encourager à les déconstruire pour mieux raissonner. Et qui sait, peut-être même inverser la tendance et remettre les Kevin à la mode. »

Et bonne nouvelle, après plusieurs années de travail, le documentaire est sur le point de sortir sur grand et sur petit écran. Comme promis, il mettra en scène tout un tas de Kevin aux expériences et horizons différents : un Kevin médecin, un Kevin avocat, des Kevin vieux, des Kevin jeunes, un Kevin qui a finit par changer de prénom... Tous partageront leur expérience et raconteront comment ils vivent avec ce même prénom. Bien évidemment, un documentaire ne serait pas complet sans quelques scientifiques pour donner leur avis : sociologues et chercheurs décrypteront les tendances et les mécanismes qui ont mené à cette vision stéréotypée de ce prénom. Le tout avec un univers pop et décalé, en référence aux codes visuels des années 90, période phare des Kevin. 

Et en attendant la sortie du docu, vous pouvez toujours aller faire un tour sur la page Ulule du projet ou sur le site de Kevin Fafournoux, pour en apprendre plus sur l'évolution du projet, sur le réalisateur, ou juste sur le prénom Kevin. 


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