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Re : Bref revient pour une saison 2, et son casting est dément

Publié le 3 février 2025 à 17h00

Modifié le 3 février 2025 à 17h28

par Flora Gendrault

Que signifiait donc ce sobre « re », imprimé blanc sur noir sur toutes les affiches des métros parisiens la semaine dernière ? Les adeptes de Bref, courtes chroniques autonomes d’un jeune trentenaire parisien dépressif diffusées entre 2011 et 2012 au sein du Grand Journal, avaient rapidement deviné ; direction artistique, typographie, il ne pouvait s’agir que du re-tour de la série. 

Chose confirmée le 1er février par Kyan Khojandi, créateur et acteur principal du programme, secondé par son acolyte de la première heure Bruno Muschio. C’est officiel : ces deux-là se remettent en selle pour Bref.2, et ont livré un teaser alléchant pour présenter les visages qui porteront la série – sans grande surprise, toujours des grand·es représentant·es de la scène humoristique française. 


« Tout redémarre » 

L’aventure recommence, avec les mêmes (ou presque), mais dix ans plus tard. Le « je » de Kyan Khojandi a désormais 40 ans, et toujours des galères. Son ex (Doria Tillier) l’a quitté. Sa nouvelle colloc’ (Laura Felpin, nouvelle arrivante) est chelou. Sa bande de potes, toujours la même, a bien évolué : l’une (Bérengère Krief) est en trouple, l’autre (Baptiste Lecaplain) vient d’être papa, et le dernier (Mikaël Alhawi) est juste chiant.

Comment il en est arrivé là ? Cette deuxième saison, c’est l’occasion pour le narrateur de faire le point sur sa vie, en se plaignant beaucoup, avec du sarcasme à tire-larigot, et toute une série de guests cinq étoiles pour l’accompagner dans ses tracas – Jean-Paul Rouve, Alexandre Astier, Mister V, Mc Fly, Carlito, Jonathan Cohen, Noémie Lvovsky… Bref, « tout redémarre », synthétise-t-il en fin de teaser.


De la shortcom à la sitcom 

Même concept, donc, mais forme renouvelée ! Si la première saison de Bref avait marqué les esprits en sa qualité de shortcom – quatre-vingt-deux épisodes de moins de trois minutes et un format particulièrement cut –, c’est en sitcom qu’elle réapparaît pour s’adapter aux codes de Disney+. Au programme donc : 6 épisodes d'une durée de trente minutes chacun, à découvrir sur le catalogue de la plateforme dès le 14 février prochain. 

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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