Il y a 22 ans, Amélie Poulain nous faisait toutes et tous fondre : sa gentillesse, son innocence, ses jeux anonymes pour rendre heureux·ses ses proches dans l’ombre… Pour l’anniversaire de ce film mythique, son réalisateur, Jean-Pierre Jeunet, dévoile la véritable histoire de notre Amélie.
Amélie Poulain et moi, on a mis du temps à être copines. Puisque mon père n’avait pas accroché avec ses péripéties, j’avais peur de ne pas rentrer, comme lui, dans son univers, alors j’ai sans cesse différé son visionnage. Pourtant, l’histoire de son fabuleux destin figure désormais dans le top 3 des films qui ont tendrement fait chavirer mon cœur. Les anecdotes loufoques contées par la narration d’André Dussolier, le jeu d’actrice enfantin et pur d’Audrey Tautou, l’histoire d’amour d’Amélie avec Nino Quincampoix (Mathieu Kassovitz)… Un grand film.
Qui a très bien vieilli. D'ailleurs, 22 ans après sa sortie, Jean-Pierre Jeunet lui rend encore hommage : en janvier 2023, le réalisateur a décidé de détourner le scénario de son propre film pour faire un court-métrage qui dévoilerait «la véritable histoire d’Amélie Poulain».
Arrêtez tout : on nous aurait donc menti ? Amélie ne serait pas cette serveuse qui rêve d’un monde sans malheur, mais bien une espionne recrutée dès sa plus tendre enfance par le KGB. Oui, c’est bien le pitch du court-métrage de Jeunet. « Alors que son père travaille à la Direction Générale de l’Armement, la petite Amélie est contactée par les membres du PC de George Marchais téléguidé par le KGB et en échange de carambars, ils la convainquent de voler des documents secret défense à son père. »
Pour les amoureux·ses du long métrage, ces six minutes sont une vraie madeleine de Proust : on y retrouve des scènes iconiques, comme la balade avec l’aveugle, le sabotage de l’appartement du marchand, le train fantôme… Au détail près qu’elles sont toutes dans le désordre, détournées en un montage dynamique pour nous expliquer la mission d’espionnage palpitante d’Amélie. Une chose est sûre, vous ne la verrez plus jamais de la même manière…
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.