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Chez Ulysse Sauvage, l'artisanat français ne manque pas de souffle 

undefined undefined 22 juin 2023 undefined 10h15

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Heloise Pitot

« Le verre est un matériau capricieux, il est imprévisible. Il peut y avoir des loupés comme des réussites. C'est ce que j'aime dans mon métier », explique Margot, souffleuse de verre, devant la flamme à 1000 degrés de son chalumeau. Depuis 3 ans, la Bordelaise fait de sa passion son métier dans un local au cœur du 17e.


De Berlin à Paris

C'est à Berlin, dans un atelier proposant des cours de soufflage en face de chez elle, que l'histoire commence. « Dès que je suis revenue d’Allemagne, j’ai immédiatement postulé pour un CAP dans le domaine. » Elle a pu y apprendre l'aspect chirurgical du métier.

Le verre tourne autour de la flamme. Margot, concentrée, raconte le processus de ses créations. « Je préfère travailler avec mes mains, sans outil. C'est un peu l'opposé de ce que l’on m’a enseigné, mais ça marche très bien ! », explique-t-elle sourire aux lèvres. 

Un style inspiré des années 60

Au service de l’artisanat et de sa marque Ulysse Sauvage créée il y a 3 ans, Margot s’inspire des formes rondes des années 60. Elle n’hésite pas à les rendre difformes pour confectionner chaque pièce de manière unique.

Paris lui a donné l’opportunité de se lancer : « je me sens comme chez moi ici, c’était une évidence de me jeter à l’eau dans une ville dans laquelle je m’épanouissais ». La prochaine étape pour l’artisane est de déménager dans un nouvel atelier. Une occasion qui l’inspire à développer d’autres modèles. « Le verre est surprenant, moi-même, je ne peux imaginer toutes les merveilles qu’on peut en faire. »

Ulysse Sauvage
De 18 à 290€