On passe devant La Démesure, nouveau spot du 9e, sans soupçonner tout ce qui s’y passe. Pour le savoir, une seule chose à faire : y entrer ! Croyez-moi vous ne serez pas déçus : grand restaurant, fumoir cosy, piano-bar techno… et surtout, la tchatche et le sourire des patrons. Mémorable.
Aux commandes de ce lieu aux multiples facettes, une bande de mecs aussi hyperactifs que sympas. Il y a Filip (créateur de l'Atelier des artistes), Boris, Vincent et David, quatre habitués de la nuit parisienne, professionnels de la restauration et passés maîtres quand il s’agit de créer des lieux de vie. Ils ont une envie commune : partager leurs tranches de rire avec nous, et faire de La Démesure une auberge contemporaine.
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Elle est ouverte à tous, tout le temps. On y vient « manger au gramme, boire au centilitre et danser au kilomètre ». C’est une jolie formule pour dire qu’ici tous les plats se commandent au poids et les cocktails au litre. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. On adore particulièrement le saumon mariné au miso (12€ les 80g ou 24€ pour 160g). Si vous êtes plutôt branché viande, on vous conseille le veau confit par portion de 120 ou 240g, à vous de voir à quel point vous êtes gourmands… Même principe pour les cocktails donc, élaborés par Boris, l'ex-directeur du fameux Baron. C’est à vos risques et périls de le choisir en 25 cl ou 1 litre !
En tout cas, nous on est clairement démesurément addict à ce nouveau spot de 450 m2 puisqu’il nous régale chaque déjeuner grâce à la formule entrée/plat/dessert à 15€. De toute façon, quel que soit le plat choisi, il est concocté par le très talentueux chef Romain Brechignac, 27 ans, qui incarne cette fameuse citation : « la valeur n’attend pas le nombre des années ». On s’engouffre maintenant au sous-sol pour se dandiner sur la piste du grand bar-club. Ambiance 70’s, néons colorés et bonne ambiance pour rigoler jusqu’au petit matin avec ses copains et les tauliers, toujours présents quand il s’agit de faire la fête !
Arrivé pour un simple déjeuner, on ressort finalement de La Démesure à 5h du mat’, les zygomatiques fatigués, le ventre plein, ivres mais pas seulement de joie et avec une furieuse envie de remettre ça. D’ailleurs quand on y pense, « cet endroit porte bien son nom ». Mais au moins maintenant, vous savez à quoi vous attendre en passant la porte…
— La Démesure 43, rue du Faubourg-Montmartre – 9e Tél . : 06 64 80 61 11 Lundi-dimanche : de 12h à 15h / de 19h à 02h00 Piano-bar techno du mercredi au dimanche jusqu’à 5h (et plus si affinités)
Nouveau mois, nouvelle salve d'épisodes et de films pour vos plateformes préférées. En avril, on se farcit Vincent Cassel en DJ raté, on angoisse devant une nouvelle dystopie tech dont seul Black Mirror a le secret, on s'attache à un robot plus si sauvage... et bien plus !
Pour son premier long-métrage, Bertrand de Langeron, graphiste du label Ed Banger et réalisateur de clips mythiques, n’y est pas allé de main morte. Soutenu par la société de production Iconoclast (Athena, Spring Breakers), celui que l’on appelle communément SoMe a d’abord imaginé un thriller comique entre espionnage et musique, puis convoqué des têtes bien connues de la scène humoristique française pour assaisonner le tout. Ça donne Banger, une mixture inqualifiable qui s’annonce bien barrée, portée par Vincent Cassel et Mister V, deux DJ, l'un raté, l'autre au sommet. Qui détronera qui ? Réponse dès à présent sur Netflix.
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Disponible sur Netflix
Black Mirror, saison 7
La série dystopique la plus angoissante de la décennie va bientôt frapper Netflix avec une nouvelle salve d'épisodes, seulement deux ans après la sortie de son sixième chapitre. À l'époque, la critique avait été unanime : Black Mirror, en développant des intrigues farfelues bien moins pertinentes, et en composant son casting de talents non plus british mais américains, avait perdu du charme qui l'avait instantanément popularisé en 2011.
Mais alors, que peut-on attendre de cet opus, concoté en moins de temps que ses prédécesseurs ? Déjà, une suite à l'aventure spatiale très appréciée du public USS Callister (s4ep1), toujours avec Cristin Milioti, ainsi qu'un "mélange de genres et de styles, qui devrait mixer des épisodes [au nombre de six, NDLR] profondément déplaisants, certains très drôles et d'autres émouvants", tease le showrunner Charlie Browker. De quoi chasser l'ennui, espérons.
Le 10 avril sur Netflix
You, saison 5
Il obsède, il piste, il tue : Joe Goldberg, stalker aussi dérangé que regrettablement sexy, revient en avril pour une ultime traque. On avait quitté notre narcissique préféré dans un piteux état la saison précédente, absolument abattu après une tentative de suicide ratée, lorsqu'il n'était une nouvelle fois pas parvenu à maîtriser sa folie meutrière. Retrouvé par Kate, la femme qu'il aime, Joe avait toutefois décidé de ne plus se cacher, et avoué ses crimes... Aussitôt acceptés par sa partenaire, prête à collaborer afin de couvrir ses arrières.
C'est sur ces Bonnie & Clide modernes que se focalisera la cinquième et dernière saison de You, alors que le couple a déménagé à New York, ville où débute la série. Les épisodes devraient nous en apprendre plus sur le passé de Joe, qui s'est découvert untrouble dissociatif de la personnalité et dont les crimes impunis sont connus par quelques chanceux personnages encore vivants (Ellie et Docteur Nicky, notamment). L'éternel imposteur finira-t-il par rendre les armes ? Réponse à partir du 24 avril.
Le 24 avril sur Netflix
Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs, saison 1
Présentée en avant-première à Lille durant le festival Série Maria, Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs, nouvelle mini-série d'animation 3D, a conquis presse comme public. Un succès sûrement dû à l'attachement de son réalisateur, Alain Chabat, pour l'univers des Gaulois, plus de vingt ans après avoir triomphé avec Astérix : Mission Cléopâtre.
Inspirée de l'album Le Combat des chefs (1966), septième opus de la bande dessinée, la série reprend sa trame, située au sein du village où les irréductibles Gaulois affrontent l’envahisseur romain sans la potion magique de Panoramix, le druide ayant perdu raison et mémoire après avoir reçu un menhir sur la tête. Une aubaine pour le chef gaulois Aplusbégalix qui, à la solde des Romains, défie Abraracourcix pour un combat des chefs. Un bijou d'animation, aussi drôle que dynamique, étalé sur cinq épisodes d'une vingtaine de minutes.
Le 30 avril sur Netflix
The Handmaid’s Tale, saison 6
Malheureusement, You n'est pas la seule série emblématique à tirer sa révérence ce mois-ci, secondée par The Handmaid's Tale. Adaptée du roman du même nom de Margaret Atwood (1985), cette série déroule sur cinq saisons le monde fictif effrayant dans lequel vit June (grande Elisabeth Moss, sacrée aux Emmy), servante prise dans les filets d'une secte ayant décidé de relancer la fécondité en asservissant les femmes, déchues de leur citoyenneté. Un récit engagé qui devrait se conclure de manière grandiose, décrit l'actrice principale, et sans trop suivre la fin du livre à la lettre, termine le showrunner Bruce Miller, pour surprendre les fans.
Le 8 avril sur Canal +
Le Robot Sauvage, par Chris Sanders (2024)
Roz est-il le nouveau robot le plus attachant du septième art après Wall-E et Baymax (Les Nouveaux Héros) ? En tout cas, c'est un sérieux concurrent. On le connaît seulement depuis l'année dernière, lorsqu'il est apparu décrépit sur notre écran de cinéma, coque rayée, capteurs au ralenti, après une lourde chute depuis le ciel. Atteri sur une île dépeuplée d'humains, Roz met progressivement derrière lui les tâches asservissantes qui lui étaient autrefois demandées par ses maîtres pour reconnecter ses émotions aux habitant·es de sa nouvelle planète, une horde d'animaux solitaires qu'il parviendra à fédérer. Plus si sauvage, le robot. Beaucoup de larmes à prévoir devant ce chef d'œuvre d'animation aux airs de peinture mouvante.
Le 11 avril sur Canal +
L’Amour ouf, par Gilles Lellouche (2024)
Impossible d'être passé à côté l'année précédente : L'Amour ouf, c'est l'un des plus grands succès cinématographiques français de 2024. Rien de vraiment étonnant pour Gilles Lellouche qui, en adaptant le roman Jackie Loves Johnser OK? de Neville Thompson, a choisi le couple star des tapis rouges, Adèle Exarchopoulos et François Civil, pour traduire la passion amoureuse de Jackie et Clotaire. Un duo finalement plutôt fade, qui passe au second plan pour ne retenir que leurs mini-eux (Mallory Wanecque, Malik Frikah, véritables révélations), et surtout la réalisation, très chargée certes, mais absolument hypnotique.
Le 25 avril sur Canal +
Carême, saison 1
Elle aussi présentée en avant-première au festival Série Mania, Carême attire d'emplée l'attention avec son casting, réunissant la fine fleur des jeunes acteur·ices français·es, dont le bad boy Benjamin Voisin (Jouer avec le feu, Illusions perdues) et la délicate Lyna Khoudri (Les Trois Mousquetaires, Papicha). C'est d'ailleurs Martin Bourboulon, derrière le dyptique dédié au roman d'Alexandre Dumas, qui dirige cette nouvelle épopée historique pour Apple TV+. Au centre de l'intrigue : un orphelin doté d'un talent exceptionnel, qui rêve de devenir le chef le plus célèbre au monde dans le Paris de Bonaparte. Une très bonne reconstitution historique, paraît-il, mais écœurante, à en croire Première.