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Une chapelle transformée en bar à rhum aux portes de Paris

Publié le 21 février 2024 à 12h15

Modifié le 22 février 2024 à 14h25

par Rachel Thomas

Ce bar redonne une nouvelle vie à un monument historique jusqu'alors méconnu ! Cet édifice de style néo-gothique, autrefois dédié à la formation religieuse des jeunes prêtres, s'ouvre aux grands amateurs de rhum, dévoilant trésors architecturaux et gustatifs. Niché au fond du parc, le Monastic propose une expérience inédite, mariant l'histoire du lieu à la découverte de saveurs.


Le speakeasy le plus insolite de Paris

Ce sanctuaire à l'architecture imposante est orné d'une demi-douzaine de vitraux restaurés, de hauts reliefs, et de 76 statues de disciples. Avec seulement une quinzaine de places assises, ce bar promet des moments de dégustation privilégiés, rendant ce speakeasy l'un des plus insolites et intimistes de la capitale.


Une des plus grandes collections de rhums en France

Cet écrin architectural exceptionnel abrite aussi l'une des plus grandes collections de rhums de France. Près de 400 références, en provenance de plus de 35 destinations, sont exposées comme une précieuse bibliothèque dans la sacristie habillée de bois sombre. Amen. 

Le Monastic
3, cour de la Reine-Margot – Issy-les-Moulineaux

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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