5 expos de street art à découvrir en novembre à Paris

Colors Festival 

En pleine période d'Halloween, la maison évoque davantage le mystère et l'intrusion que la protection et le confort. On vous conseille donc de perdre vos repères en allant faire un tour du côté de Champigny pour visiter un bâtisse oubliée, transformée en galerie où art et nature s'entremêlent. Le Colors Festival y bat son plein, et cette fois, c'est l'artiste Dave Baranes et ses amis qui sont aux commandes. En déambulant de pièce en pièce – sur un total de 300 m2 de surface –, vous découvrirez un univers artistique à part où chaque chambre raconte une histoire. Histoire à laquelle il est possible de prendre part d'un coup de pinceau en vous rendant là-bas, dans le cabanon au fond du jardin... 

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Colors Festival
37, rue Roger-Salengro – Champigny sur Marne 
Jusqu'au 5 janvier 2025 
Tarifs : 12€ tarif plein, 10€ étudiant 
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We Are Here

Bonne nouvelle pour les amateur·rices d'art contemporain : installée depuis juin, l'exposition monumentale We Are Here est finalement prolongée jusqu'à janvier 2025 ! Au détour de plus d'une centaine d'œuvres placées dans une scénographie immersive, l’exposition proposée par le Petit Palais et la Galerie Itinerrance permet un dialogue inédit entre les collections permanentes de l'institution parisienne et les installations temporaires de street art. Une centaine d'artistes parmi lesquels Shepard Fairey, Invader, D*Face, Seth, Cleon Peterson, Hush, Swoon, Vhils, Inti, Add Fuel, DaBro, El Seed et Conor Harrington nous font l’honneur de partager leur art, et de montrer la richesse et la diversité de ce mouvement artistique pendant encore trois mois qui s'annoncent tout doux, du coup. 

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We Are Here
Petit Palais 
Avenue Winston-Churchill – 8e
Jusqu’au 19 janvier 2025
Gratuit
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Speedy Graphito - La Grande Illusion 

Considéré comme l'un des pionniers du mouvement street art en France, c'est au tour de Fluctuart d'accueillir Speedy Graphito à travers une « expérience optico-ludique immersive » réalisée exceptionnellement pour le centre d’art flottant. L’exposition La Grande Illusion nous plonge dans un parcours expérimental vers un décodage, une découverte et une relecture de l’image sous toutes ses formes. Le parcours suit une douzaine de ses œuvres, lesquelles ne manquent pas de se jouer de nous en bouleversant notre perception avec des formes perturbantes – image holographique animée, pixels, jeux d'arcade, mise en volume de toiles récentes... Pour tester son regard (et gratuitement), c'est par là ! 

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Speedy Graphito - La Grande Illusion 
Fluctuart 
2, port du Gros-Caillou – 7e
Jusqu’au 22 décembre 2024
Gratuit
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Visages des jeux 

Vous avez encore du mal à faire votre deuil de la période olympique ? On ne changera pas les règles du comité, mais on a un coup de pouce pour prolonger les festivités. Il suffit de vous rendre place du Louvre, aux abords du Quartier Jeune, et d'observer ses grilles. Jusqu'au 1er décembre, celles-ci seront ornées de larges portraits en noir et blanc aux inscriptions et dessins pop : signés Jo Di Bona, on les appelle les Visages des jeux. Cette figure incontournable du street art parisien plonge le·la passant·e dans son univers graffiti et fait honneur à 24 athlètes ayant fait vibrer le monde entier durant les JO 2024 : le judoka Teddy Riner, la gymnaste Simone Biles ou encore la joueuse de boccia Aurélie Aubert. 

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Visages des jeux
QJ - Quartier Jeune
4, place du Louvre – 1er
Jusqu’au 1er décembre 2024
Gratuit
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Le festival Street Art & Contemporain 

On finit en beauté avec le retour d'un festival d'art urbain géant dans la capitale : dès la mi-novembre, la Poste du Louvre accueille la seconde édition du festival Street Art & Contemporain. Composé de larges espaces propices à la création, il faudra se rendre dans sa cour intérieure semi-couverte de 1200 m² pour admirer le travail live de  de street artistes venus réaliser des œuvres monumentales. Les salles d'exposition du bâtiment seront également exploitées : sur deux étages à la scénographie léchée, vous pourrez retrouver le travail de plus d'une quizaine d'artistes bien connus du milieu, parmi lesquels Ardif, Levalet, Ninin, Wekup, et bien plus encore. 

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Festival Street Art & Contemporain 
Grande Poste Centrale 
50, rue du Louvre – 1er
Du 16 au 24 novembre 2024
Gratuit

Alors qu’il y a quelques mois encore, le service vélib était souvent considéré comme chaotique, il semblerait que les JO, et les nombreux efforts mis en place par la société à cette époque, aient permis d'insuffler une nouvelle dynamique au fonctionnement du groupe, qui ne compte visiblement pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, Sylvain Raifaud, le président de l’Agence métropolitaine des mobilités partagées (ex-SAVM), vient d’annoncer la mise en place d'un bon nombre de places supplémentaires !

Fini les galères ! 

On le sait, trouver un endroit où accrocher son Vélib' après un trajet, c'est souvent la pire des galères. Dans certains quartiers, impossible de trouver une seule place disponible à moins de 15 minutes à pied de son point de chute. Heureusement, grâce à cette nouvelle mesure, les choses pourraient changer plus vite que prévu, puisque la société de gestion de vélos en libre-service vient d’annoncer la création de 1500 nouvelles bornes, réparties dans différentes stations.

Le service @Velib @velib2018 à Paris aujourd'hui c'est ça : très peu de bornes. Et celles qui existent ne marchent pas. pic.twitter.com/5S8aMhaE4e

— Stitch🇪🇺🇺🇦 (@Stitcheuh) March 11, 2018

L'objectif est simple : préparer l’été en agrandissant environ une centaine de stations d’ici là. En sélectionnant les arrêts les plus fréquentés dans chaque arrondissement, Sylvain Raifaud espère limiter le moment de saturation des stations, et arriver à une moyenne de « seulement 5 % de stations vides ou pleines ». Une mesure qui vient s’ajouter à la régulation constante menée par les équipes de L’Agence et Smovengo, qui passent leur temps à sillonner Paris et ses environs pour redistribuer les vélos. Et visiblement, tous ces efforts ne sont pas vains, puisqu’ils sont passés d’une moyenne de 150 stations fréquemment vides l’année dernière à seulement 60 ces derniers mois.

De plus en plus d’utilisateurs

Cette décision tombe à pic, alors que le nombre de courses quotidiennes s’apprête à atteindre les 200 000, selon les estimations du groupe. Et ça risque de ne pas s’arrêter là, puisqu’ils espèrent très prochainement franchir le cap des 500 000 abonnés, dont les deux tiers en formules payantes (soit V-Max et V-Plus, et non pas juste l'abonnement gratuit V-Libre où l’on paye seulement ces trajets, le Liberté+ du Vélib).

Bof, de plus en plus de stations où imposssible de déposer un vélo (paris saint-émilion, ivry confluence…), vélo avec batteries HS…

— NAF (@nicotouch) February 1, 2025

Quoi qu’il arrive, ces nouvelles régulations sont un défi de plus pour la société, dont on espère très sincèrement qu’elle arrivera à les surmonter, parce que 1) Vélib', c'est vraiment très pratique, mais 2) passer des heures à chercher un vélo ou une place, c’est quand même moins sympathique. Quoi qu’il en soit, on est tous derrière la société, qui arrive à mi-parcours de son contrat signé en 2017 avec la mairie de Paris, et qui prendra fin en 2032. En espérant que toutes ces mesures leur permettent de renouveler le bail !