img-1505

Paris+ par Art Basel : la semaine de l'art contemporain est de retour à Paris 

Publié le 19 octobre 2023 à 18h31

Modifié le 20 octobre 2023 à 10h34

par Auriane Camus

Cette semaine, Paris affirme son statut de capitale européenne de l’art contemporain en accueillant la deuxième édition de la foire d’art moderne et contemporain Paris+ par Art Basel. Pour l’occasion, plus de 150 galeries du monde entier se sont donné rendez-vous sous la voûte du Grand Palais Éphémère. L’événement a démarré en grande pompe ce mercredi avec plusieurs milliers de visiteurs, alors même que la foire ouvre au grand public à partir du vendredi 20 octobre.


Un bouillon d’art contemporain dans tout Paris

Œuvres dans l'espace public, ventes aux enchères exceptionnelles, salons périphériques… Pour la deuxième édition de sa semaine de l’art contemporain, Art Basel a mis les bouchées doubles et envahi la capitale d’une flopée d'événements, vernissages et autres expositions en s’associant avec les meilleures institutions parisiennes, comme le centre Pompidou, le Palais de Tokyo, la Collection Pinault ou la Cité internationale des arts.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Art Basel (@artbasel)

Malgré un contexte international difficile — inflation, urgence attentat après le meurtre d’un professeur à Arras, guerre en Ukraine et conflit israélo-palestinien —, plusieurs milliers d’amateurs et collectioneurs d’art contemporain ont fait le voyage vers la capitale française pour assister à l’événement.

Dans les allées du Grand Palais Éphémère, des galeries de Londres, Tokyo, New York, Shanghai, Milan ou encore Chicago viennent présenter leurs œuvres au grand public du vendredi 20 au dimanche 22 octobre. Au total, plus de 33 pays et territoires sont représentés au cours de l’événement.


154 galeries invitées sous la toile du Grand Palais Éphémère

Peinture, sculpture, installations vidéos, photographie… À Paris+ par Art Basel, l’art contemporain se veut pluriel. Vous reconnaîtrez probablement la patte de certains artistes, comme Andy Wharol, Jeff Koons, Keith Haring, Kaws ou encore Takashi Murakami. Mais, à moins d’être un très grand connaisseur, la foire d’art contemporain sera avant tout l’occasion pour vous de découvrir de nouveaux talents, à l’image de ceux présentés par les 14 galeries émergentes.


Napoleon on a zebra, Ai Weiwei (2022) © Auriane Camus / Le Bonbon

On y découvre des œuvres étonnantes, parfois amusantes, comme une reproduction géante de Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, au détail près qu'il chevauche un zèbre, réalisée tout en lego et accrochée à l’envers (ne nous demandez pas pourquoi). Ou encore une tapisserie géante de Thomas Bayrle qui, lorsqu’on s’approche de plus près, laisse apparaître des têtes de vache qui rit par centaines.

© Auriane Camus / Le Bonbon

À l’entrée, le géant du luxe Louis Vuitton est, une fois de plus, venu installer son immense mallette à l’intérieur de laquelle on peut admirer les œuvres de Yayoi Kusama, collaboratrice phare de la marque depuis quelques années. Derrière, on découvre également une collection de sacs à main iconiques customisés par plusieurs artistes contemporains majeurs, comme Urs Fischer, Josh Smith ou Daniel Buren.

Ne soyez pas surpris·e si vous entendez des visiteurs demander le prix des œuvres car, croyez-le ou non, elles sont bien à vendre ! On n’a pas osé demander les prix, mais on sait d’avance que notre compte en banque ne comporte pas assez de zéros.


Un programme public à la portée de tous

Pour accéder à la foire, il faudra tout de même s’acquitter d’un billet d’entrée à 40€ la journée (100€ si vous souhaitez venir les 3 jours). Heureusement, un programme public entièrement gratuit est également proposé dans cinq lieux emblématiques de la capitale.

Une sculpture monumentale du Suisse Urs Fischer, Wave, a été installée place Vendôme, tandis que les œuvres d'une douzaine d’artistes internationaux ont investi le jardin des Tuileries, en collaboration avec le musée du Louvre.


© Paris+ par Art Basel / Sheila Hicks

Sur le parvis de l'Institut de France, siège des académies françaises, l’installation de Sheila Hicks dévoile une colonne de six mètres de haut recouverte de fils multicolores en laine, lin et coton, tandis que la chapelle de l’académie des Beaux-Arts de Paris accueille une exposition de l’artiste britannique Jessica WarboysDernière pépite de ce parcours public : la rencontre entre Daniel Buren et Michelangelo Pistoletto, tous deux pionniers de l’art in situ au Palais d'Iéna.


© Galerie Continua / Daniel Buren / Michelangelo Pistoletto

Bref, que vous soyez amateur d'art contemporain ou simple curieux, vous l'aurez compris, c'est le bon moment pour aller découvrir ce qui se fait de plus cool chez les artistes du monder entier.


Foire d’art contemporain Paris+ par Art Basel

Grand Palais Éphémère
2, place Joffre – 7e
Du 20 au 23 octobre 2023
Plus d’infos et billetterie

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
la-la-land-ryan-gosling-emma-stone

Les 11 pires sujets à éviter lors d'un premier date

Publié aujourd'hui à 20h00

par Rachel Thomas

S’il y a bien des sujets qui rassemblent, d’autres peuvent transformer ce moment en scénario catastrophe. Une étude de Preply nous évite le date gênant avec un guide de survie en milieu romantique. Voici les sujets qu’il vaut mieux laisser de côté au premier rencard.


1. La religion, la politique et le travail : le tiercé gagnant… pour un silence gênant

D’après une étude réalisée sur 1 500 Français, les trois sujets les plus évités en date sont la religion (18%), le travail (17%) et la politique (16%). Pourquoi ? Parce qu’ils sont aussi explosifs qu’un cocktail Molotov.

La religion, par exemple, touche à l’intime, aux croyances profondes, et peut vite créer un malaise. La politique, elle, est le terrain de tous les débats passionnels, mais un tue-l'amour au possible. Rien de tel qu’une discussion sur la dernière réforme des retraites pour faire descendre d’un cran la tension sexuelle. Ceci dit, nous, on se dit qu'il vaut mieux savoir rapidement dans quel camp se trouve le potentiel partenaire en face de nous. 

Quant au travail, attention au piège : si vous commencez à énumérer les deadlines de votre semaine, les ragots du bureau et le dernier séminaire, vous risquez de transformer votre date en meeting de fin d’année.

2. L’ex, ce boulet qu’il faut éviter de traîner

Ça paraît évident, et pourtant… 12% des Français considèrent que parler de son ex est la pire erreur à faire lors d’un premier rendez-vous. S’il y a bien un moyen de refroidir l’ambiance, c’est de sortir une phrase du type : « Mon ex adorait ce resto, on y venait souvent… ». Game over. Le premier date, c’est le moment de créer une bulle à deux, pas d’inviter des fantômes du passé. Sauf si votre ex est Jude Law ou Beyonce, ça peut vous servir.

3. Argent, sexe et drames familiaux... non merci

Dévoiler votre solde bancaire, vos dettes étudiantes ou vos fantasmes les plus inavouables au premier verre ? Mauvaise idée. 16% des Français jugent la sexualité inappropriée en premier rendez-vous, et 15% considèrent que les problèmes financiers sont à proscrire.

Idem pour les drames familiaux ou les traumatismes : 14% des sondés préfèrent ne pas entendre parler des engueulades de votre cousin avec la belle-mère ou des conflits d’héritage de mamie. Un date, ce n’est pas une séance de psy.

4. L’envie d’enfants, de mariage et de labrador…

Ça fait peut-être partie de votre plan de vie, mais 9% des Français trouvent les sujets d’engagement un peu trop prématurés pour un premier rendez-vous. Évitez donc le « Tu préfères les prénoms classiques ou originaux pour tes enfants ? » après trois gorgées. Gardez vos envies de maison avec jardin, 3 enfants et corgi pour un peu plus tard.

Alors, on parle de quoi ?

Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut PAS dire, place aux sujets qui donnent envie : vos passions, vos voyages, vos pires fails (avec modération), vos rêves un peu fous. Bref, ce qui fait de vous quelqu’un d’intéressant et de fun. Un premier rendez-vous, c’est comme un bon apéro : on reste léger, on picore des anecdotes croustillantes, on savoure l’instant, on laisse l'ivresse faire le reste. Mais surtout, on évite les indigestions ! 


À LIRE AUSSI