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Un océan d’origamis dans une ancienne patinoire de 2 000 m2

Publié le 5 février 2025 à 09h30

par Maria Sumalla

Préparez vous pour le plongeon. En ce moment à Saint-Ouen, un océan de papier attire les passant·es et autres curieux·ses. Et pour cause : l’exposition L’Océan de Léa est sans aucun doute la plus grande installation origami que la capitale ait vue. Une immersion dans un monde aquatique tout de papier vêtu, à découvrir dans une ancienne patinoire de 2 000 m2


Immersion dans un monde aquatique

Une ode à l’océan et ses trésors enfouis, et une douce dédicace à sa fille. Avec L’Océan de Léa, l’artiste plasticien et maître origami Junior Fritz Jacquet compte nous transporter dans un univers féérique. Un monde sous-marin envoûtant qui compte plus de 10 tonnes de papier, environ 1 500 dalles LED et quelques centaines de kilomètres de câbles électriques. Et après plus de trois mois de montages et de pliages intensifs, l’artiste a révélé au public début décembre cet océan de papier, occupant les 2 000 m2 de l’ancienne patinoire de Saint-Ouen, avec grottes sous-marines, coraux et méduses dégingolantes du plafond jusqu’au sol. Une exploration qui vaut le détour.

l'océan de léa exposition saint-ouen-sur-seine© Sophie Durel


Une expo engagée

Plus qu’une simple exposition artistique, L’Océan de Léa témoigne de l’engagement de l’artiste. Chaque structure a été réalisée en papier déclassé, destiné à être jeté par les usines. En utilisant ce matériel, Junior Fritz Jacquet favorise le réemploi et le zéro déchet, et met en lumière des matériaux écologiques et durables. L’exposition vise donc à sensibiliser et mobiliser le public aux enjeux écologiques par sa structure même, mais aussi par des actions caritatives ponctuelles réalisées en partenariat avec la Mairie de Saint-Ouen-sur-Seine et la fondation des Apprentis d’Auteuil. 

Le petit plus ? L’expo, qui ne devait durer que trois mois et qui devait se terminer le 28 février, a finalement été victime de son succès. L’océan de papier ne tirera sa révérence qu’au printemps, le 30 mars prochain. Il vous reste donc encore quelques belles semaines pour parcourir cet univers aussi poétique qu’écologique. 


L’Océan de Léa

4, rue du Docteur-Bauer – Saint-Ouen-sur-Seine
Jusqu’au 30 mars 2025
Visites du mer. au ven. de 12h à 19h (nocturne le jeu. jusqu’à 22h), les sam. de 10h à 19h et les dim. de 10h à 18h 
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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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