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Le musée Guimet accueille une nouvelle expo consacrée à l'artiste Park Dong-Soo

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Auriane Camus

À l’occasion de sa 17e Carte blanche, qui a lieu en même temps que l’exposition « Médecines d’Asie, l’art de l’équilibre »le musée national des arts asiatiques invite un tout nouvel artiste : Park Dong-Soo, peintre coréen ayant passé près de 15 ans dans un ermitage de la région d’Haemi, dans son pays natal. L’artiste signe son retour sur la scène artistique internationale au musée Guimet, à partir du 24 mai 2023.


Une installation inspirée par les éruptions volcaniques

C’est à travers une spectaculaire installation dans la rotonde du 4e étage du musée que Park Dong-Soo nous invite à découvrir son art. On y découvre une véritable cartographie du cosmos, une expérience commune, sensible et spirituelle qui propose au visiteur de se poser des questions sur le temps, l’espace, l’énergie et sur les forces immuables qui régissent notre monde.

Tel un volcan dont l’irruption disperserait sur le sol une multitude de petits morceaux de lave, l'artiste corréen a organisé un ensemble de sculptures cubiques de mêmes couleurs, comme des fossiles, disposées au centre de la pièce en cercle. Sur les murs, de grandes toiles noires et blanches déploient leurs univers microscopiques sur les cimaises. Une œuvre globale inspirée par la cosmogonie, une discipline chère à Park Dong-Soo permettant d’étudier les origines de l’univers.


Un artiste passioné par le cosmos et la création

S’il est né à Seosan, en Corée du Sud, en 1964, Park Dong-Soo est passé par l’École des Beaux-Arts de Versailles puis par l’Université Paris 8 au début des années 90. Il quitta la France en 2008, rattrapé par la nostalgie de son pays, où il vit aujourd’hui, reclu auprès de la nature depuis près de 15 ans. Passionné par les environnements lunaires, la collision des planètes et les éruptions volcaniques, l’artiste de 59 ans nous livre une peinture énergétique qui puise ses sources dans le dansaekwa, célèbre mouvement monochrome coréen, mais aussi dans l’abstraction américaine de l’après-guerre et l’Ecole de Paris.

À travers la Carte Blanche qui lui est dédiée, Park Dong-Soo cherche à évoquer le moment précis où commence la création, ce moment suspendu et mystérieux où l’étincelle se produit. C’est autant la recherche d’une universalité que la quête de soi et de sa place dans le cosmos que l’artiste nous donne à voir, dans un chaos en réalité très précis et organisé.

Un Big Bang fait de coulures et d’éclaboussures que nous vous invitons à découvrir sans plus attendre, au musée national des arts asiatiques à partir du mercredi 24 mai.

Carte blanche à Park Dong-Soo
Musée national des arts asiatiques – Guimet
Du 24 mai au 18 septembre 2023
Tarif : 11,50 € (plein) ; 8,50 € (réduit)
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