Plongez dans l’histoire des pissotières au Point Ephémère

Urinoirs, tasses, pissotières, vespasiennes et autres synonymes sont mis à l’honneur dans l’oeuvre de Marc Martin, artiste passionné de société, et captivé par les liens humains souvent partagés dans les WC. Une expo à visiter sans plus tarder du 19 novembre au 1er décembre.

Le 19 novembre, c’est la journée internationale des toilettes -oui, elle existe- mais c’est aussi le lancement d’une exposition qui vaut le détour, et qui, il faut bien le dire, a choisi son jour.

« Les tasses, toilettes publiques - affaires privées » de Marc Martin n’a pour l’instant été exposée qu’à Berlin. Refusée par beaucoup de grandes institutions classiques parisiennes, ce sont les murs du Point Ephémère qui accueilleront pendant moins d’un mois les oeuvres photographiques et historiques de l’artiste. Archives, dessins, films, témoignages, citations d’auteurs et plus encore pour célébrer un endroit dit banal et familier, si souvent emprunté.

Edgar Degas sortant d'une vespasienne

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Une publication partagée par Marc Martin (@things_that_stink) le 18 Janv. 2019 à 3 :48 PST

Vous pensiez les toilettes publiques dénuées d’interêt, « pourtant, ces édifices qui se confondent avec les aventures de nombreux gays, travestis, prostitués, libertaires, offraient une liberté, échappant à tout enjeu économique (…) les classes sociales s'y estompaient, les cultures s'y mélangeaient. » Et pour tout ça, Marc Martin compte bien « rendre à cet endroit qui a abrité tant de frissons, sa part troublante de sensualité ».

Intrigués ?

Entrée libre

Les tasses, toilettes publiques - affaires privées.
Du 19 novembre, au 1er décembre
Le Point Éphémère
200, quai de Valmy

Fini le matcha, place à la nouvelle star : l’ube ! Cette variété d’igname violet originaire d’Asie du Sud-Est – et particulièrement populaire aux Philippines – fait sensation dans nos coffee shops parisiens. Principalement utilisé dans des desserts ou des boissons lactées, on reconnaît facilement l’ube pour sa couleur violette vibrante et son goût naturellement sucré aux notes de vanille et de noisette. Vous n’avez pas encore testé ? Voici trois adresses à Paris où se délecter de ce petit plaisir coloré !

Kapé

Derrière la porte de Kapé se cache une magnifique petite cantine philippine, lumineuse et chaleureuse, où tout est bon à dévorer ! C’est dans leur jolie cuisine ouverte que Jessica et Aurélie nous proposent des boissons très spéciales et une carte composée d'authentiques spécialités sucrées et salées, pimpées à leur sauce. La palme de cette jolie découverte revient évidemment à leur Ubefogato, une boule de glace à base d’igname violet à l’incroyable couleur violette et au bon goût noiseté, arrosée d’un délicieux shot de café philippin. Surprenant et absolument divin. En bref, un coffee shop qui vous fera voyager loin, très loin de votre éternel et ennuyeux café latté.

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Café Isaka

Parfums insolites, boules de glace frites, mochi glacés minute… Cette adresse a plus d’un tour dans son sac. À quelques enjambées de la prestigieuse BnF Richelieu et du jardin du Palais Royal, le Café Isaka vous fait découvrir les saveurs asiatiques les plus populaires, du white rabbit candy (bonbon emblématique chinois semblable au lait concentré) au sésame noir, en passant par les haricots azuki, le pandan et même la bière japonaise Asahi. Des glaces délicieusement insolites à venir accompagner d’un ube latte au lait de coco, pour un encas sucré de chef·fe !

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Café Shin 

Pensé par Julien Sebag et Eun Jung Shin Akrich, duo de choc derrière les restaurants Créatures, Forest et Micho à Paris, Café Shin rentre dans le game des coffee shops parisiens avec une proposition qui ravira tous·tes les amateur·rices du pays du Matin calme. À la carte, des recettes de latte uniques qui explorent les saveurs coréennes, ainsi que des kimbap de folie et des pâtisseries faites 100% maison. Notre coup de cœur ? Le Goguma Latte à la patate douce violette, comme à Séoul, qui est en fait un cousin du ube philippin.  

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