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Les femmes à l\'honneur dans 3 expos immanquables au Jeu de Paume

Publié le 19 octobre 2018 à 14h27

Modifié le 19 octobre 2018 à 19h29

par Marie-Carline

On est allé au Jeu de Paume, initialement pour l’incontournable expo photo de la photographe américaine Dorothea Lange. On n'a pas pu résister aux deux autres expositions proposées sur la performeuse Ana Mendita et l’artiste Alejandro Cesarco. Voici pourquoi il ne faut pas manquer ces célébrations des femmes dans leur diversité.

Les femmes diverses, plurielles, face à l'histoire et au temps, c'est le fil conducteur qui relie les trois expositions du Jeu de Paume. Des photos, de la vidéo, et surtout des découvertes, celles de deux artistes parfois enfermées dans une vision artistique trop restreinte et un artiste vidéaste mettant en avant une femme reconnue dans son art, la musique classique, et qui va perdre peu à peu ce langage... 


Dorothea Lange - Politique du visible 

La misère, les photographies sociales et politiques, l'Amérique du New Deal immortalisée dans le livre Les raisins de la colère de John Stenbeick, on connaît tous les portraits saisissants, en noir et blanc, de la très grande artiste américaine Dorothea Lange. L'exposition du Jeu de Paume met en avant cette fois-ci le travail documentaire méconnu de cette photographe majeure. À noter : certaines photos n'ont jamais été exposées en France.

©Dorothea Lange, Enfants japonais portant des étiquettes d'identification, Hayward, Californie - 8 mai 1942 National Archives, Washington. 210-GC-153 

C'est grâce aux planches-contacts, réalisées lors des commandes dans plusieurs États américains, et conservées par le musée Oakland de Californie, qu'on découvre un nouveau pan de l'œuvre de l'artiste. Dorothea Lange aime donner à voir le détail dans ses photos, elle dénonce la pauvreté, la ségrégation, l'inégalité de traitement judiciaire des pauvres. Une précurseuse dont les thématiques de prédilection font sens encore à notre époque.

©Dorothea Lange, Ancienne esclave à la longue mémoire, Alabama, 1938 - The Dorothea Lange Collection, the Oakland Museum of California 

On vous conseille bien évidemment de vous plonger par zones géographiques dans les planches-contacts pour vous immerger dans l'Amérique des années 30. Pour vous aider, lisez les cartels, Dorothea Lange explique son travail afin d'éviter toute récupération ou déformation par la propagande pro comme anti-américiaine de l'époque. Vous ne verrez plus jamais comme avant l'icone photographique La mère à l'enfant ou "Migrant mother" de la même façon...

  
©Dorothea Lange, Cueilleurs de pois indigents en Californie. Mère de sept enfants. Trente-deux ans. Communément intitulée Migrant Mother (Mère migrants). Library of Congress, Prints & Photographs Division, FSA/OWI Collection

Dorothea Lange - Politique du visible
Du 16 octobre 2018 au 27 janvier 2019
1, place de la Concorde – 8e 

Pour aller plus loin : Une journée d'étude Les conséquences de la photographie le 1er décembre 2018  


Ana Mendieta - Le temps et l'histoire me recouvrent

C'est une figure de l'art reconnue pour son féminisme. Mais l'artiste Ana Mendieta a sa propre histoire en tant que femme cubaine devenue américaine et  déracinée de son Cuba natal. Dans cette première exposition de grande envergure, c'est la performeuse, photographe et vidéaste qui est mise en lumière. 20 films inédits tournés en super huit, et près d'une trentaine de photograhpies associées autour des thèmes du corps, de la mémoire, du rituel, du temps, du syncrétisme et de l'histoire. L'artiste réalise 104 films réalisés de 1971 à 1981 évoquant la relation du corps et de la terre. Pour revenir sur la photo en dessous de l'article Imágen de Yágul, prise dans une tombe aztèque où l'artiste s'allonge nue recouverte de fleurs écloses, Ana Mendieta finit d'expliquer cette photo par « ... et l'histoire me recouvre », une ligne directrice pour comprendre l'ensemble de l'œuvre de l'artiste déployée dans 6 salles. Une immersion passionante où la nature fait corps avec celui de l'artiste.

©Ana Mendieta, Imágen de Yágul 1973/2018 Photographie - The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC. Courtesy Galerie Lelong & Co.

Ana Mendieta - Le temps et l'histoire me recouvrent
Du 16 octobre 2018 au 27 janvier 2019
1, place de la Concorde – 8e

Pour aller plus loin : un cycle Le corps et le lieu, films autour d'Ana Mentieta du 13 novembre au 24 novembre 2018


Alejandro Cesarco - Apprendre la langue (Présent continu I)

C'est une vidéo de 19 minutes interrogeant le langage et qui met en scène la pianiste, théoricienne érudite Margarita Fernández, une figure majeure dans le domaine de la musique. Le portrait vidéo revisite une masterclass donnée sur le film de Robert Bresson Au hasard Balthazar (1966), dont le thème musical est l'Andantino de la Sonate en la majeur de Franz Schubert. La protagoniste Margarita Fernández parle de l'Andantino et des possibles traductions existantes de la langue du cinéma à celle de la musique. Dans le cadre de la programmation Satellite 11 proposée par la commissaire d'exposition, Agnès Violeau, le film porte sur le langage et l'écriture, l'interprétation, la déconstruction du récit. Le langage fait ici résonner les affinités et les sonorités sur le modèle d'une composition musicale. 


© Alejandro Cesarco, Apprendre la langue, (présent continu I) 2018 - Vidéo HD, Couleur et son, 19 min 40 s., Courtesy de l'artiste et de la galerie Tanya Leighton, Berlin, Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla

Alejandro Cesarco - Apprendre la langue (Présent continu I)
Satellite 11 : une programmation d'Agnès Violeau
Du 16 octobre 2018 au 27 janvier 2019
1, place de la Concorde – 8e 

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Les meilleures adresses de restaurants brésiliens à Paris

Publié le 7 mai 2025 à 17h00

par La Rédac'

Nos restaurants brésiliens préférés à Paris 

Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?


Gabriela

En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada, plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo). 

Gabriela
  • 3, rue Milton – 9e
  • Dimanche : 12:00 - 18:00
  • Mardi - vendredi : 19:00 - 0:00
  • Samedi : 12:00 - 16:00, 19:00 - 23:55
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 42 80 28 14
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Brasileirinho

    Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show

    Brasileirinho
  • 129, rue Legendre – 17e
  • Dimanche - samedi : 19:00 - 22:15
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 46 27 63 64
  • 4.6 / 5

  • Obrigado

    Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !

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    Obrigado
  • 8, avenue de la Porte de Montreuil – 20e
  • Lundi - samedi : 12:00 - 14:30, 18:30 - 0:00
  • Dimanche : Fermé
  • +33 9 84 58 24 21
  • Site web
  • 4.3 / 5
  • Gloria
  • 48, rue d'Orsel – 18e
  • +33 1 81 29 94 01
  • Site web
  • 4.1 / 5

  • Brutos

    Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ » qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.

    BRUTOS
  • 5, rue du Général Renault – 11e
  • Dimanche : 12:30 - 15:30
  • Mercredi - samedi : 19:00 - 23:00
  • Lundi - mardi : Fermé
  • +33 1 48 06 98 97
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Rodizio Paris

    À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.

    Rodizio Paris
  • 5, boulevard Victor – 15e
  • Dimanche : 19:00 - 23:00
  • Mardi - jeudi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:00
  • Vendredi - samedi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:30
  • Lundi : Fermé
  • +33 9 84 34 76 91
  • Site web
  • 4 / 5
  • Oh! Quai Latin 

    Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées. 

    Oh Quai Latin
  • 45, quai des Grands Augustins – 6e
  • Dimanche - samedi : 12:00 - 23:00
  • +33 1 42 49 64 24
  • Site web
  • 4.6 / 5
  • Mots-clés : restaurant brésilien paris, bar restaurant bresilien paris, meilleur restaurant bresilien paris, restaurant bresilien halal paris, restaurant bresilien paris, restaurant bresilien paris 11, restaurant bresilien paris 12, restaurant bresilien paris 13, restaurant bresilien paris 14, restaurant bresilien paris 17, restaurant bresilien paris 18, restaurant bresilien paris 5, restaurant bresilien paris 7, restaurant bresilien paris 8, restaurant bresilien paris 9, restaurant bresilien paris churrascaria, restaurant bresilien paris pas cher, restaurant bresilien paris spectacle, restaurant bresilien rodizio paris, restaurant bresilien viande a volonte paris, reveil matin restaurant bresilien paris

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