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Les Vilaines Parisiennes : l\'expo qui brise les clichés de la Parisienne

undefined undefined 5 janvier 2018 undefined 18h18

undefined undefined 8 janvier 2018 undefined 10h17

Rachel Thomas

Le mythe de la Parisienne a traversé les siècles. Toujours belle, toujours élégante, la Parisienne fascine autant qu'elle agace. Aujourd'hui il est temps d'en finir grâce aux Vilaines Parisiennes, une exposition présentée par Ambre Blondeau, qui a l'ambition d'exploiter l'art pour casser les codes. 


Ambre est une jeune commissaire d’exposition passionnée de photographie. Il y a 10 ans, elle a quitté son petit village breton pour s’installer à Paris, dont elle est tombée amoureuse.

« J’y ai rencontré des gens passionnants mais surtout beaucoup de femmes de tous âges, de toutes origines. Si je ne veux pas quitter Paris aujourd’hui ce sont grâce à toutes ces Parisiennes, de "souche", de cœur, de passage… Elles forment à mes yeux l’essence de la capitale et sont si éloignées des clichés lisses, ultra-formatés que l’on diffuse sur les Parisiennes ! »

Il fallait donc leur rendre hommage. C’est ainsi que sont nées les Vilaines Parisiennes. Vilaine désigne communément quelque chose de désagréable à voir, qui déplaît, qui est moralement laid ou indécent.

« Aujourd’hui, avec des égéries telles que Charlotte Gainsbourg et Inès de La Fressange, la Parisienne représente toujours ce fantasme de bon goût et d’élégance à qui il faut ressembler. Pour la publicité et la mode nous sommes trop petites, trop rondes, trop vieilles, trop pauvres, trop vilaines, Et le poids des clichés pèse. », explique-t-elle.

Aucun artiste n’a vraiment questionné cet esthétisme ultra glamourisant. Avec les Vilaines Parisiennes, on rend hommage à toutes les parisiennes : mamans, mamies, fillettes, travailleuses, femmes courage... Plus qu’une beauté esthétique, Ambre veut exposer des photos de vie. « Ce sont ces "femmes ordinaires" qui font le lyrisme et la beauté de Paris. »

« J’ai rassemblé autour du projet trois photographes talentueux qui m’avaient tapé dans l’œil : Marie Bouhiron, Stéphanie Pfeiffer (Gueules de Parisiens) et Kevin Doolan (Midlife in Paris), qui ont en commun leur attachement à la culture urbaine, à saisir l’instant, la rue, la vie au plus proche de sa réalité. » 

Un beau pied de nez aux diktats ! Alors, c'est qui les nouvelles Parisiennes ? 

Voir le projet sur Kisskissbankbank.com


Vernissage samedi 13 janvier
13-14 janvier 2018
Folies Bergère
32, rue Richer - 9e
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