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Ce qu\'il faut savoir avant d\'aller voir l’expo Tintin au Grand Palais

Publié le 27 septembre 2016 à 00h00

Modifié le 28 novembre 2016 à 15h05

par Olivia

Tintin, Milou, les Dupond et Dupont, le capitaine Haddock… Autant de personnages qui ont marqué notre enfance. A partir d'aujourd'hui, le Grand Palais consacre une exposition exceptionnelle au père du plus grand reporter du XXe siècle. On découvre ainsi Hergé en tant qu'immense dessinateur – de la naissance de Tintin à l'élaboration d'une BD –, et les multiples facettes de son œuvre inconnues du grand public – son talent pour la peinture ou la pub notamment. Une chose est sûre, vous en sortirez avec une folle envie de vous replonger dans les Aventures de Tintin

 

Hergé lorsqu'il était encore Georges Rémi

Depuis son plus jeune âge, Georges Rémi est un passionné de dessin. Tout commence en 1921 lorsqu'il dessine Les Aventures de Totor dans une revue scout. Le petit Belge considère qu'il dessine très mal à l'époque. Tout bascule le 10 janvier 1929 lorsque Totor devient Tintin dans Le Petit Vingtième, supplément d'un journal bruxellois. De ses premiers dessins à ses influences en passant par des planches abouties, le Grand Palais nous montre toute l'élaboration du processus créatif de celui qui deviendra peu à peu Hergé, aujourd'hui considéré comme "le père de la bande dessinée européenne".

llustration publiée en couverture du Petit Vingtième 1938 © Hergé/Moulinsart 2016


L'importance du Lotus Bleu

Le Lotus Bleu, cinquième album des Aventures de Tintin, est un tournant pour Hergé. Suite à sa rencontre avec Tchang, un étudiant chinois, le dessinateur découvre un monde nouveau, une civilisation qu'il ignorait complètement et prend en même temps conscience d'une espèce de responsabilité. « C'est à partir de ce moment-là que je me suis mis à rechercher de la documentation, à m'intéresser vraiment aux gens et aux pays vers lesquels j'envoyais Tintin, par souci d'honnêteté vis-à-vis de ceux qui me lisaient : tout ça grâce à ma rencontre avec Tchang ! » a-t-il confié lors d'un de ses entretiens avec Numa Sadoul en 1971. En effet, c'est à partir de cet album que le récit prend une dimension supplémentaire : celle de la sensibilité et de l'humain.

Dessin du Lotus Bleu © Europe 1


Une certaine identification avec ses personnages

Hergé manie l'art du portrait comme personne. Grâce à son immense talent, l'artiste propulse la bande dessinée au sommet, alors qu'elle fut longtemps considérée comme un art mineur. Mais on apprend surtout à quel point Hergé s'identifiait totalement à ses personnages. « … Faire vivre Tintin, faire vivre Haddock, Tournesol, les Dupondt, tous les autres, je crois que je suis le seul à pouvoir le faire : Tintin (et tous les autres), c'est moi, exactement comme Flaubert disait : "Madame Bovary, c'est moi !" Ce sont mes yeux, mes sens, mes poumons, mes tripes !... », confie-t-il dans un de ses entretiens avec Numa Sadoul en 1971. Son personnage préféré ? Probablement le capitaine Haddock, « Il a tellement de défauts que je le reconnais presque comme un ami intime, comme un frère, comme un second moi-même », confie-t-il en 1963.

© Hergé/Moulinsart 2016


Un livre pour les 7 à 77 ans

L'œuvre d'Hergé est universelle. Le visage de Tintin et sa simplicité – la forme d'un rond avec une houppe – se présente comme « un miroir dans lequel peuvent ainsi se réfléchir les enfants du monde entier de sept à soixante-dix-sept ans », explique Jérôme Neutres dans le catalogue de l'expo. Le style graphique d'Hergé se caractérise par cette "ligne claire", ce trait unique, et qui entraine une clarté parfaite du récit. La structure narrative est elle aussi épurée. Tout le monde peut lire un Tintin. L'humour, le suspense et surtout l'intemporalité de son œuvre rendent ses BD universelles. Eh oui bien que né en 1929, Tintin reste un éternel adolescent tout au long de ses vingt-quatre aventures.

 Les Aventures de Tintin Objectif Lune, couverture du journal Tintin publiée le 30 mars 1950, © Hergé/Moulinsart 2016


A travers un parcours ludique fait de sons, de maquettes, de planches de BD, de vidéos, de dessins, de tableaux, on découvre tout l'art d'Hergé, comment Tintin fut fabriqué. Tout comme ce fameux Tintin, c'est assurément une expo qui plaira aux enfants de 7 à 77 ans, dont vous ressortirez avec une soudaine envie de crier mille milliards de mille sabords !

Du 28 septembre au 15 janvier
Grand Palais - 3, avenue du Général Eisenhower - 8e
Plus d'infos

© cover : gentside.com

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Les meilleures adresses de restaurants brésiliens à Paris

Publié le 7 mai 2025 à 17h00

par La Rédac'

Nos restaurants brésiliens préférés à Paris 

Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?


Gabriela

En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada, plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo). 

Gabriela
  • 3, rue Milton – 9e
  • Dimanche : 12:00 - 18:00
  • Mardi - vendredi : 19:00 - 0:00
  • Samedi : 12:00 - 16:00, 19:00 - 23:55
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 42 80 28 14
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Brasileirinho

    Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show

    Brasileirinho
  • 129, rue Legendre – 17e
  • Dimanche - samedi : 19:00 - 22:15
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 46 27 63 64
  • 4.6 / 5

  • Obrigado

    Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !

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    Obrigado
  • 8, avenue de la Porte de Montreuil – 20e
  • Lundi - samedi : 12:00 - 14:30, 18:30 - 0:00
  • Dimanche : Fermé
  • +33 9 84 58 24 21
  • Site web
  • 4.3 / 5
  • Gloria
  • 48, rue d'Orsel – 18e
  • +33 1 81 29 94 01
  • Site web
  • 4.1 / 5

  • Brutos

    Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ » qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.

    BRUTOS
  • 5, rue du Général Renault – 11e
  • Dimanche : 12:30 - 15:30
  • Mercredi - samedi : 19:00 - 23:00
  • Lundi - mardi : Fermé
  • +33 1 48 06 98 97
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Rodizio Paris

    À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.

    Rodizio Paris
  • 5, boulevard Victor – 15e
  • Dimanche : 19:00 - 23:00
  • Mardi - jeudi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:00
  • Vendredi - samedi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:30
  • Lundi : Fermé
  • +33 9 84 34 76 91
  • Site web
  • 4 / 5
  • Oh! Quai Latin 

    Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées. 

    Oh Quai Latin
  • 45, quai des Grands Augustins – 6e
  • Dimanche - samedi : 12:00 - 23:00
  • +33 1 42 49 64 24
  • Site web
  • 4.6 / 5
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