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Takashi Murakami présente ses dernières œuvres dans une exposition gratuite à Paris

Publié le 16 octobre 2024 à 09h30

par Flora Gendrault

Il suffit d’un coup d’œil pour reconnaître la patte de Takashi Murakami. Grandes fleurs souriantes, animaux loufoques, mélange de techniques : à chacune de ses expositions, l’artiste plasticien japonais transporte les visiteur·ses dans un univers coloré et psychédélique aux multiples références. Habitué de la galerie Perrotin, Murakami s’y installe pour la première fois depuis cinq ans afin de dévoiler ses nouvelles œuvres, toutes peintes entre 2023 et 2024. 

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Une exposition personnelle 

L’exposition, constituée de deux pièces seulement, se parcourt rapidement. L’accent n’est pas mis sur la quantité d’œuvres produites, mais sur les codes que ces dernières reproduisent et réinventent. Ces codes, ce sont ceux qui traversent le travail de Murakami, né en 1962 : on retrouve des jardins, des fleurs, des pandas, des champignons, des pieuvres, bref, une sorte de « best-of de tout ce qu’il a pu créer depuis le début de sa carrière », explique Quentin Métayer, chargé de communication de la galerie Perrotin. 

Les expositions de l’artiste sont d’ailleurs régulièrement présentées comme des « réunions de famille » : une fois par an, un casting de personnages familiers attachants se réunit pour fêter le temps et la vie. Ils évoluent dans son imaginaire, ressortent sous différentes formes, mais s’inscrivent toujours dans le mouvement du Superflat, qui combine l’esthétique du pop art avec le kitsch de la culture kawaii et emprunte beaucoup aux anime et aux mangas. Un mouvement dont Murakami ne cessera jamais d’être adepte. 

© Galerie Perrotin


Autoportrait, tondo, sculpture…

En longeant la galerie depuis la rue, on peut déjà observer une sculpture florale multicolore en vitrine. À l’intérieur, en est exposée une seconde, argentée. Puis, accrochés au mur, on admire trois tondos – tableau réalisé sur un support de forme ronde –, une « référence à la renaissance italienne » reprise par Murakami dans « une version plus moderne, avec de la calligraphie », précise Quentin Métayer. 

Les œuvres suivantes, qui sont toutes des toiles sur bois mêlant collage et peinture acrylique, se composent d'un autoportrait (de Murakami et son défunt chien adoré, Pom), d'une représentation de Miss Good Things and Mr. Bad Things, de fleurs psychédéliques, d'animaux… Autant de « mascottes » qui ont accompagné trois décennies de création, et dont Murakami ne se lasse pas, pour le plus grand plaisir des amateur·ices du maître nippon. 

© Galerie Perrotin


Takashi Murakami - Solo Show
Galerie Perrotin Matignon
2 bis, rue de Matignon – 8e
Jusqu’au 23 novembre
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C’est mieux à 2 (euros)

L’idée est simple : proposer une cuisine abordable qui ravira les budgets les plus serrés, pour offrir à tous·tes l’occasion de se faire un bon gueuleton au resto, en tête à tête ou entre copains. Créé par le label culinaire les Radins Gourmets – déjà à la tête du Club des 5 avec une carte, comme son nom l’indique, tout à 5€ – leur nouvelle création, C’est mieux à 2, s’installe dès cet été dans le quartier ultra vivant de Strasbourg-Saint-Denis, à quelques enjambées des bons bars pas chers de Château d’Eau. 

ami·e·s restaurant photo unsplahs crédit priscilla dupreez© Priscilladupreez, Unsplash. 


Classiques de bouillon à prix mini

Au menu, on retrouvera des petits plats en toute simplicité (parce qu'il ne faut tout de même pas en demander trop pour le prix) avec notamment des classiques de bistrot et de brasserie pensés en petites assiettes à partager. On aura donc les incontournables œufs mayo, les poireaux vinaigrette, des salades fraîcheur en tout genre… Mais aussi, des plats qui réchauffent les cœurs allant des bonnes pâtes bolo comme chez maman aux risottos végé, en passant par les classiques saucisse-purée et poulet-frites qui font l’unanimité. Les portions sont plutôt légères, mais en même temps, à 2€, on peut se permettre quelques folies et craquer pour la carte complète !

P.-S. : Avant de conclure, avez-vous bien regardé la date du jour ? Gardez toujours un soupçon de scepticisme... car comme le veut la tradition, le 1er avril est souvent synonyme de malice, et au Bonbon, on adore les blagues. Ne soyez pas trop déçu·es, nos farces ont parfois fini par se réaliser dans le passé... On ne sait jamais.

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