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Orelsan, Phœnix, Skrillex, Channel Tres… We Love Green dévoile ses premiers noms

Publié le 6 février 2023 à 12h31

Modifié le 6 février 2023 à 15h31

par Sarah Leris

Une chouette prog', une chouette ambiance, des stands food à s’en lécher les doigts, des talks et de l’engagement, le tout dans le superbe bois de Vincennes, c’est la promesse de We Love Green qui lance chaque année la saison des festivals dans la capitale. Rap, électro, pop, pour tous les âges et tous les goûts, le festival fédérateur nous donne rendez-vous début juin pour les festivités, et dévoile les premiers noms de sa programmation.

Au menu, donc, une liste pas encore définitive mais qui donne déjà mal au crâne : Orelsan, The Blaze, PLK, Folamour, Little Simz, Channel Tres, Lomepal, Skrillex, Dinos… On dansera devant Charlotte Adigéry et Boris Pupul, Johan Papaconstantino ou devant les All Stars Ed Banger présentés par Pedro Winter, on sera bercés par Pomme, Aime Simone et Bon Iver, on redécouvrira les excellents Sad Night Dynamite et surtout, surtout, on ne manquera pour rien au monde ces légendes que sont Phœnix. Du rap futuriste, de la pop lyrique, de la house sensuelle, du rock psyché, de l’électro-folk, bref, de la bombe atomique.

Bien sûr, une tripotée d’activités seront à retrouver cette année : le comedy-club et sa scène de stand-up signée Fary, les talks du Think Tank, mais également un atelier de création à ciel ouvert avec de nombreuses œuvres engagées et, last but not least, un véritable Playground géant pour faire du skate devant une scène Block Party qui invite Pedro Winter et ses amis. Bouuum.

We Love Green
Du 2 au 4 juin 2023
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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