Se nourrir est une nécessité. Et depuis la nuit des temps, les gens y prennent beaucoup de plaisir. En grands gourmands que nous sommes, c’est un sujet qui fascine forcément, et qui semble être le nouvel Eldorado des technologies d’avant-garde. Alors, qu’est-ce qu’on mangera dans 20 ans ? Des œufs synthétiques ? Des insectes à la place d’un faux-filet ? Des aliments fabriqués à partir d’une imprimante 3D ? Newsatlas.com nous dévoile son menu de prédictions…
Des aliments issus de fermes verticales...
... pour apporter l'agriculture en ville. A priori, pas de grand changement niveau goût et apparence sauf quelques nouvelles recettes et ingrédients. En revanche, c'est la manière dont les plats arriveront dans nos cuisines qui va changer. Nos plantes pourraient être cultivées grâce aux fermes verticales, des immeubles qui cachent des jardins automatisés et des conditions optimales de croissance. Entre les rangées de maïs et de pommes de terre produits localement, on imagine des étangs de poissons qui utilisent des déchets de poisson pour fertiliser les plantes, qui, à leur tour, créent de la nourriture pour poissons.
Les fermes urbaines pourraient aussi flotter, comme cette barge new-yorkaise.

Des aliments imprimés en 3D
La cuisson même pourrait être très différente en 2036. Au lieu de les faire frire dans une poêle ou rôtir dans un four, les aliments seraient imprimés en 3D. Il se pourrait même que votre docteur modifie votre repas à imprimer pour obtenir le nombre optimal de calories, de vitamines, de minéraux et même de médicaments. BratWurst bot est un robot de cuisine qui cuit vos saucisses à la perfection. Pratique le matin quand on n'a pas le temps, n'est-ce pas ?
©FZI
Des aliments produits génétiquement
Bien que très controversés, les organismes génétiquement modifiés se sont révélés sûrs et plus efficaces que les méthodes d'élevage traditionnelles reposant sur des mutations aléatoires. On a déjà produit du riz jaune enrichi en vitamine A, du saumon, des bovins avec les mêmes acides gras que ceux des poissons, des plantes qui ont besoin de moins de pesticides et d'engrais... On peut même imaginer que les biscuits seront faits à partir d'arachides hypoallergéniques d'ici quelques années. Bonne nouvelle pour nos amis les allergiques !

Des méduses
Mais toute la nourriture ne viendrait pas uniquement des labo ou des fermes. De nombreuses choses seront cueillies dans la nature et certaines créatures seront chassées jusqu'à extinction, et même avec l'approbation des écologistes. On pourrait déguster des méduses par exemple, pour combattre leur invasion. Le crabe rouge qui envahit les eaux norvégiennes ou le lion fish décimant les mers du nord-ouest des USA se révèlent être délicieux. Pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde ?

Des insectes
La dégustation de sauterelles vous dégoûte ? De nombreux partisans y voient pourtant de gros avantages : produit moins d'empreinte carbone, nécessite moins d'espace, d'eau et de nourriture pour être élevé, tout en étant aussi riche en protéine que la viande. Saviez-vous que le lait de cafard était un superfood ?

Des algues pour remplacer le bacon
L'université de l'Oregon a affirmé que l'algue rouge baptisée Dulse pouvait remplacer une tranche de bacon. Le goût du bacon sans tout le gras mais plein de nutriments à la place, c'est une vraie révolution pour nos egg muffins du matin !

