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Le mozza bar du Claque-fromage : le nouveau QG gourmand de l\'été

Publié le 23 mai 2018 à 11h57

Modifié le 31 juillet 2018 à 16h34

par Marie Tomaszewski

Quand on pénètre dans ce temple du fromage, on ne sait sur quelle bonne pâte jeter son dévolu. De la burrata au Mont d’or en passant par les chèvres, truffadou, gaperon etc., les possibilités ne manquent pas pour faire un culte à l’idole des Français.


Ouverte il y a un an, cette fromagerie traditionnelle/bar à fromages du 9e tenue par Matthieu, un addict du fromage tombé dans l’appareil à fondue petit que l’on vous présentait ici, a ajouté de nouvelles merveilles à sa carte déjà bien fournie.   

Just a cheese platter... #fromage #cheese #cheeseporn #foodporn #paris

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Le précepte qui a guidé la sélection de cet été est la FRAÎCHEUR. Pour satisfaire nos envies de frometon sans que cela nous reste sur l’estomac, on peut désormais profiter d’un mozza bar parfait pour les beaux jours. Quoi de mieux qu’une planche composée de burrata truffée et fumée, de tresses de mozza buffala, accompagnée d’antipasti de légumes et de jambon cru pour passer un apéro réussi avec ses potes ?

Autre nouveauté qui fait déjà la joie des habitués et des habitants du quartier : la raclette de chocolat sur son lit de fraises. Pas une vulgaire fondue, non, non, mais bien du chocolat à faire fondre dans un appareil à raclette, que vous prendrez plaisir à étaler sur vos fruits frais. Un retour en enfance aussi régressif que délectable !

Ce que viennent chercher les clients du Claque-fromage ne fait pas un pli. On s’y rend pour déguster des planches quali, aux portions généreuses, proposées à des prix résolument abordables (14€ la planche-repas pour une personne, 22€ celle pour deux, avec possibilité de la partager à plus). Qui plus est, tout le monde peut y trouver son compte puisque Matthieu prend soin de sélectionner des fromages pasteurisés pour les femmes enceintes par exemple.

Contrairement à la plupart des bars où les planches ne servent qu’à éponger les boissons, avec trois morceaux de fromages de supermarché se battant en duel sur un plateau pas donné, le repère de Matthieu redonne toute sa place aux planches. Ici, les boissons sont choisies pour s’accorder avec le mets.

C’est bien pour les fromages qu’on fait le déplacement, et pour l’accueil chaleureux que nous réserve le proprio, qui trouve toujours le temps de discuter ou de raconter une anecdote sur l’objet de son adoration. « Do you know the story of Valençay ? », demande-t-il à deux touristes qui ont eu du flair et poussé la porte de sa boutique. Matthieu retrace alors l’histoire de ce fromage à la forme pyramidale à bout plat, qui a été amputé de son sommet avant d’être offert à Napoléon pour ne pas lui rappeler sa défaite en Egypte. Les clientes l’écoutent religieusement, et on doit dire que nous aussi.

Fins gourmets, on ajoute sans hésitation Le Claque-fromage et son mozza bar sur la liste de nos QG de cet été ! On reviendra aussi pour le truffadou, ce chèvre à la truffe qui a régalé notre palais et en octobre pour les incontournables raclette, Mont d’or et fondue.


Le Claque-fromage
9, avenue Trudaine – 9e

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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