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Top des meilleurs spots des rappeurs à Paris

Publié le 3 septembre 2018 à 13h58

Modifié le 8 juillet 2020 à 11h57

par Marie-Carline

Après le rap, la restauration rapide ou le débit de boissons ? On ne va pas se mentir, ça sent la fin de carrière pour Booba et Kaaris, après leur procès, ce 6 septembre. Du fond de leurs cellules, ils ont dû rêver de grailler des hot-dogs, des tacos et de boire des liquoreux. Pour la rentrée on envoie la sauce, si si, voici le meilleur de la street-food et drink. Ce sont les rappeurs qui régalent !

Tu as dévoré leurs albums, tu vas kiffer leur fast-food. Les rappeurs Mokobé, Youssoupha et Niska se sont reconvertis en faiseurs de sandwichs. Le deuxième, qui a cartonné dans les bacs avec ses albums Noir désir et NGRTD s’est lancé dans l’aventure entouré de son manager du label indé Bomayé music. Un premier lieu tout près de la place de la Bastille... 


Le plus hot : la 5th avenue house of Hot Dog

S’il n’a pas grandi dans les rues du Marais, le rappeur Youssoupha s’est offert dans ce quartier son repère : la 5th avenue house of Hot Dog. Ici, au 11, rue Jacques-Cœur, l’établissement d’inspiration new-yorkaise connaît son petit succés. Les hot-dog bars sont rares dans le 4e arrondissement de Paris. Du frais, du vegan, de la frite à toutes les sauces, pour des formules à 10€. 


Le plus mexicain : TacoShake 

Le fondateur du mythique groupe 113, Mokobé, a préféré ouvrir un établissement de tacos. Dans sa ville natale de Vitry-sur-Seine, il a lancé sa propre chaîne de tacos à la française. Les jeunes des quartiers oubliés du Val-de-Marne étaient plus de la « génération grecs et kebabs » mais la tendance est désormais au tacos. Les galettes garnies de sauce fromagère, frites et viandes (poulet, bœuf, cordon-bleu, merguez) font le succés du lieu. Une affluence non démentie depuis l’ouverture en janvier 2018. Les habitués s’appellent Cyril Hanouna, MHD, PNL ou encore Jamel Debbouze. Et le « jeune et ambitieux » Mokobé, espère bien à 41 ans ouvrir des TacoShake dans toute la France. Le dernier en date est celui de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. To be continued...

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Le plus fashion : Burger Time d'Evry

Le rappeur Niska, connu pour son tube Réseaux qui cartonne chez les 9 et 14 ans, aime se diversifier. Celui qui a entrainé les poussins de l’Evry Football Club vient d’ouvrir un snack à Evry : le Charo Burger. Pour Niska c’est un état d’esprit, il est "charo", diminutif de charognard. Devenu un veritable outil marketing depuis que le joueur Blaise Matuidi fait la "danse du charo" pour célèbrer chaque but marqué, vous pourez y goûter les differents burgers Manhattan, Queens ou Bronx avec des frites nappées de sauces. Pouloulou !

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Le plus ensoleillé : Caribbean Dandee, la rhumerie de Joey Starr

Joey Starr et le rhum, c’est une relation fusionnelle, un héritage famillial. Le co-fondateur du groupe NTM va lancer sa propre marque de rhum qui devrait s’appeler comme son album éponyme Caribbean Dandee. Alors on se prepare à deguster des Jus de soleil qui ont de la Moustache et qui « envoient du pâté » dans les mois à venir. 

BONJOUR ... #throwbackthursday #jemangejemangeetjebois #caribbeandandee @renaudcorlouer

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Bonus

Pour l’anecdocte, le rappeur Booba, amateur de cocktails, avait apporté son soutien au Ouloulou Bar, un bar à cocktails de Marbella, en Espagne. Le rappeur avait lui-même familiarisé l’expression "Ouloulou". Il pourra bientôt aller s’y réconforter en buvant une vodka… bien frappée.

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Week-end impérial à Vienne

Publié aujourd'hui à 08h30

par Jacques de la Chaise

Vienne, cette carte postale figée dans le temps qui oscille entre opéra et Art nouveau, faste impérial et audaces contemporaines. En arpentant ses ruelles pavées, on se sent minuscule, écrasé par les vestiges majestueux de l'Empire austro-hongrois : colonnades antiques, coupoles de cuivre oxydées, statues baroques dégoulinant de grandeur. Une escale là-bas, c'est une plongée dans l'Histoire, un rêve éveillé sous un ciel de dorures et de musique symphonique. On vous emmène avec nous découvrir cette ville hors du temps ! 

Jour 1 : Splendeurs et paillettes

Arrivée en majesté à l'Hôtel Imperial, le seul hôtel-palais historique à avoir préservé l'empreinte de son passé fastueux. S’il y a un endroit où l’âme impériale de Vienne vibre encore, c'est ici.

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Ancien palais transformé en hôtel de légende, il incarne à lui seul tout le faste et le raffinement de l’ancienne capitale des Habsbourg. En poussant ses portes, on entre dans une autre époque : marbres sculptés, lustres étincelants et service d’exception. On se glisse dans les pas de Sissi l'Impératrice, au milieu d'un décor baroque à couper le souffle.

L'expérience n'est pas complète si l'on ne déguste pas le délicieux menu du restaurant de l'hôtel. L'Opus est une ode à la gastronomie autrichienne, où chaque plat revisite avec élégance les classiques viennois. Impossible de passer à côté de leur Wiener Schnitzel, une escalope fine et dorée à la perfection. Une parenthèse hors du temps, à savourer avant de partir explorer la ville. 

Adresse: Kärntner Ring 16, 1015 Wien, Autriche

On part ensuite explorer les alentours, où se dresse fièrement l'héritage des Habsbourg. On rentre dans une authentique taverne autrichienne, chez Giorgina, pour un déjeuner aux saveurs d'antan, à quelques pas des écuries espagnoles où s'entraînent les mythiques Lipizzans dans une chorégraphie équestre spectaculaire. L'après-midi, on file voir la cathédrale Saint-Étienne et son clocher qui semble chatouiller les étoiles.

Mais pour le grand frisson, direction l'opéra de Vienne, sans doute le plus prestigieux du monde. Ce soir, Tosca est jouée dans un décor d'époque, avec l'illustre Pavel en tête d'affiche. 

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L'immersion se prolonge au bar de l'hôtel Sacher, en face de l'opéra, où l'on déguste le gâteau au chocolat mythique du lieu - Sachertorte - dans une ambiance feutrée qui sent bon les Années folles.

Jour 2 : Une virée alternative et branchée

Après un petit déjeuner au champagne à l'Imperial, on troque les dorures pour une virée plus alternative. Direction Hundertwasserhaus en tramway : immeubles excentriques, boutiques vintage et balade dans le marché en plein air du Rochusmarkt.

Pour le déjeuner, direction le Naschmarkt, véritable carrefour des saveurs où les épices orientales embaument l'air. On s'attable chez Neni pour une cuisine israélienne revisitée avec amour et audace. 

Puis, l'après-midi s'écrit en couleurs avec la visite du Belvedere, temple absolu de Gustav Klimt et de son célèbre « Baiser ». Entre les ors de la Renaissance et la modernité rêveuse de Klimt, l'émotion est à son comble.

Pour clore cette journée, rendez-vous au Das Loft, restaurant branché perché sur les toits de la ville. Une cuisine fusion audacieuse, une vue à couper le souffle et un DJ set électro qui pulse doucement dans l'air du soir. 

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Jour 3 : Derniers instants royaux

Ce matin, on s'attarde dans les jardins du palais de la Hofburg avant de pénétrer dans les appartements de Sissi et la monumentale bibliothèque baroque. Une plongée vertigineuse dans un luxe révolu, mais fascinant.

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Pour le déjeuner, on s'installe au Palmenhaus, niché sous une serre grandiose où la nature et l'architecture se rencontrent. L'après-midi, une virée shopping raffinée dans la très chic Kohlmarkt, avec une halte obligatoire chez Demel, salon de thé iconique aux vitrines gourmandes. On tombe par hasard sur un pop-up store fou, conçu par l'architecte Hans Hollein dans les années 70, qui accueille aujourd'hui les parfums énigmatiques de Pauline Rochas.

Avant de quitter Vienne, ultime détour par l'institution Zum Schwarzen Kameel. Cette brasserie animée est le reflet de l'âme viennoise : décor d'époque, serveurs élégants et ambiance effervescente.

Le dernier stop se fait chez Wilhelm Jungmann & Neffe, l'une des plus anciennes boutiques de la ville, pour s'offrir un parapluie sur mesure, parfait compagnon du retour à Paris.

Jour du départ, Vienne s'efface doucement, mais ses ors et ses fastes restent gravés dans la rétine. Une valse impériale qui ne demande qu'à être rejouée !


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