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Pépite : une table japonaise comme à Shinjuku en plein Pigalle

Publié le 24 octobre 2019 à 17h23

Modifié le 21 janvier 2020 à 17h38

par Sarah Leris

S’il t’arrive de te lasser des habituels restaurants japonais de la capitale, des menus composés d’un chiffre et d’une lettre et de la salade de chou qu’on te rajoute sans te demander et que tu ne termines jamais, voici une adresse qui devrait te plaire. Un seul conseil, oublie tout ce que tu sais sur la gastronomie japonaise.

Car Shinjuku n’a rien d’un énième restaurant japonais. Ici, pas de maki, de sushi au saumon ou de brochettes en tout genre, mais de la cuisine japonaise, la vraie. Goûts parfaitement équilibrés et assaisonnements justes, chaque bouchée est non seulement une explosion en bouche, une harmonie parfaite, mais surtout, c’est une découverte.

À première vue, difficile de deviner ce qui se cache ici, et pourtant, c’est bien un restaurant japonais qui s’est installé dans un ancien bistrot français bien dans son jus. Si le comptoir en zinc et les tables en bois sont restées, la déco, elle, a été entièrement refaite par Emi, tenante des lieux qui travaillait autrefois dans le cinéma, et représente sa personnalité à la perfection : des affiches cinématographiques dans la salle aux photos de films X japonais des années 70 dans les toilettes, jusqu’à la carte remplie de plats typiquement japonais.

C’est ce qui fait la beauté et la différence de Shinjuku. Pour qui n’a jamais visité le pays du soleil levant, c’est un saut dans l’inconnu. Age mochi (beignet de riz gluant habituellement introuvable en France), tataki de magret de canard avec girolles à la japonaise, délicieux tako yaki (boulettes de poulpe à tomber), potatoes Shinjuku et sauce Golden Gai… Notre coup de coeur ? Le menu du midi avec entrée et plat à 18,50€, qui change en fonction des arrivages, et qui, le jour de notre visite, laissait le choix entre thon mariné ou tofu bio, et gravlax de saumon ou curry japonais de boeuf.

En résulte une carte délicieuse et raffinée, qu’on déguste avec joie dans un lieu comme on n’en fait plus dans le 9e. Car les produits ultra frais sont cuisinés chaque jour par le chef, M. Kobayashi, que la sélection de poisson vaut particulièrement le détour, et que le resto accueille tous les samedis soirs une soirée jazz avec des groupes live, pour venir boire des coups entre copains. On oubliait le nom, Shinjuku, quartier du centre de Tokyo, ou le Pigalle de Tokyo… Pas de doute, Shinjuku est l’un de nos nouveaux coups de coeur du quartier.

Shinjuku Pigalle
52 rue Condorcet — 9e
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 2h
01.42.06.18.14

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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