Rendre Paris plus vert, c’est ce que prévoit Anne Hidalgo avec le Plan Arbre et la plantation de 170 000 arbres supplémentaires d’ici la fin de son mandat en 2026. Après l’abattage de 77 arbres porte de Montreuil dans le cadre du réaménagement de la zone, la mairie de Paris a tenu à justifier cette perte par le bilan de cet hiver. Dans cette zone, le projet prévoit à terme la suppression de 250 arbres et la plantation de 600 autres. Anne Hidalgo annonce la mise en place d’une charte sur l’abattage avec comme priorité la conservation d’un maximum d’arbres.
Un plan controversé
Le plan d’Hidalgo pour faire de Paris « une ville jardin » est très critiqué notamment par l’association France Nature Environnement (FNE) Paris. L’objectif de la mairie de Paris repose sur la méthode Miyawaki, la plantation de mini forêts à croissance rapide. Mise au point par le botaniste japonais Akira Miyawaki, elle consiste à planter densément des essences d’arbres natives de la région avec pour résultat une forêt autonome et haute de plusieurs mètres en 3 ans seulement. Pour les militants, ces écosystèmes ne sont que des petites pousses qui risquent de périr rapidement.
Selon la mairie de Paris ce plan peut paraitre ambitieux mais il reste la réponse indispensable au dérèglement climatique et à la crise de la biodiversité. Actuellement la capitale compte 200 000 arbres dans les rues et espaces verts en plus des 300 000 arbres des bois de Boulogne et Vincennes. Un bilan qui n’arrive pas à convaincre tout le monde.
Une replantation ne compense JAMAIS la destruction de vieux arbres. Planter, c’est bien. Ne pas couper, c’est mieux. Vous pouvez planter 222 arbres sans couper les anciens. Détruire des arbres centenaires pour « améliorer l’accueil des publics » ? Franchement ?
— Hugo Clément (@hugoclement) April 28, 2022