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Israël devient le premier pays à interdire le commerce de la fourrure animale

Publié le 10 juin 2021 à 14h39

Modifié le 10 juin 2021 à 15h52

par Zoé Stene

« Le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l'enseignement et de certaines traditions religieuses », explique le ministère de l'Environnement dans un communiqué, précisant que l'interdiction entrera en vigueur dans 6 mois. Un décret nécessaire venant compléter l'interdiction de 1976 qui visait l'élevage d'animaux pour leur fourrure.

 
Un petit pas pour l'homme...

« L'industrie du commerce de la fourrure provoque des souffrances inimaginables aux animaux et ce décret va transformer le marché de la mode israélienne le rendant meilleur sur le plan du respect des normes environnementales », a déclaré Gila Gamliel, ministre de l'Environnement, dans ce même communiqué. La vente de la fourrure reste par ailleurs autorisée pour la fabrication des chapeaux religieux ("schtreimel") que portent certains juifs orthodoxes.

 
Un grand pas pour le monde animal !

D’autres pays ont d'ores et déjà instauré des interdictions partielles de commerce de la fourrure, notamment pour des espèces particulièrement menacées comme le phoque. L'Inde, par exemple, a déjà passé une réglementation similaire à l’échelle du pays, mais seulement pour les peaux de vison, de renard et de chinchilla. L’interdiction totale du commerce de fourrure n’est en vigueur que dans certaines villes telles que Sao Paulo au Brésil ou dans l'État de Californie aux États-Unis. En Europe, la seule interdiction est celle du commerce de fourrure de chiens et de chats – en France, aucune autre règle spécifique n'existe. Croisons les doigts pour que les mentalités évoluent aussi de notre côté...

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Des paons en liberté et une pagode chinoise dans ce fabuleux jardin parisien

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Lucie Guerra

Avec les 21 degrés bien installés, on ne rêve que d’une chose : vagabonder dans les jardins et autres espaces verts de la capitale. Mais s’ils peuvent avoir ce petit truc en plus qui leur apporte une certaine singularité, on ne dit pas non. Ça tombe bien, le parc de Bagatelle en a à foison, faisant de lui l’un des plus beaux de la capitale. Ici, on a droit à de belles pelouses bien entretenues, des fleurs qui éclosent avec l’arrivée du printemps, mais aussi de fabuleux oiseaux en liberté qui lui donnent une dimension onirique et nous plonge dans une atmosphère hors du temps. 


Un joyau de verdure dans l'ouest parisien

C’est dans le 16e arrondissement, que cet immense parc de 24 hectares se déploie. Ici, chaque saison apporte son lot de surprises, mais c’est sans aucun doute au printemps et en été que le parc de Bagatelle revêt son plus bel apparat. À partir du mois de juin, des milliers de roses issues de plus de 1200 variétés différentes colorent les allées. Au total, le jardin ne compte pas moins de 8 hectares de bulbes qui assurent un merveilleux spectacle floral aux visiteurs d’une année à l’autre. 

Outre les fleurs, le jardin est également occupé par d’époustouflants paons en liberté. Si vous êtes chanceux·se, vous pourrez peut-être apercevoir l’un d’entre-eux en train de faire la roue et de vous exposer ses brillantes couleurs vertes et bleutées. À cela s’ajoute un petit kiosque chinois, pagodon, datant du XIXe siècle.


Moins de trois mois nécessaires pour le créer 

C’est au XVIIIe siècle que le parc de Bagatelle voit le jour. Cet espace est le fruit d’un pari entre le paysagiste Thomas Blaikie et le comte d’Artois (frère du roi Louis XVI) qui avait misé sur le fait que ce jardin parisien pourrait être créé en moins de trois mois, auquel cas l’État le financerait. Pari tenu, il n’aura fallu que 64 jours pour donner vie à ce parc aux inspirations anglo-chinoises.

Parc Bagatelle - la Roseraie
  • 42, route de Sèvres À Neuilly – 16e
  • Dimanche - samedi : 9:30 - 18:30
  • Site web
  • 4.6 / 5