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Les lapins des Invalides sont désormais hors de danger

Publié le 13 avril 2022 à 14h44

Modifié le 13 avril 2022 à 14h44

par Sarah Leris

Quiconque a déjà pique-niqué dans le coin des Invalides les a déjà croisés. La joyeuse bande de lapinous des Invalides (la 2e plus grosse famille de lapins de la capitale après celle du bois de Boulogne), pourra continuer à gambader dans le coin. Voilà des années que la préfecture luttait pour les faire interdire en les catégorisant comme « nuisibles », et donc d’avoir le droit de les tuer, et la Ville de Paris vient de se ranger du côté des assos de protection animale.

Deux décrets avaient été passés en 2018 et 2019, classant les lapins de garenne de la capitale comme des nuisibles « susceptibles d’organiser des dégâts », autorisant ainsi les militaires des Invalides à en tuer une quarantaine par an. Depuis, les assos de protection animale, notamment Paris Animaux Zoopolis et PAZ, crient au scandale et saisissent la justice chaque année jusqu’à obtenir gain de cause. C’est enfin chose faite, puisque le 12 avril dernier, la préfecture a décidé d’abroger son arrêté. Permettant enfin aux lapins de gambader en toute liberté !

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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