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Cette librairie parisienne vous permet de trouver le journal de votre naissance

Publié le 5 août 2024 à 08h30

par Clémence Varène

Pour savoir si votre naissance est la chose la plus marquante qui se soit passée dans le monde ce jour-là, il n’existe qu’une solution, éplucher les archives pour connaître les faits marquants de cette journée pas comme les autres. Seulement, voilà, on n’a pas toujours le temps de passer des heures sur internet à essayer de trouver le bon journal, ou l’article le plus pertinent. Heureusement, ce lieu parisien assez original, où la presse ancienne règne en maître, vous mâche le travail, en vous proposant de vous dégoter le journal de vos rêves.


La plus grande collection d’Europe

Pour découvrir cette véritable caverne d’Ali Baba, il faut se rendre dans le 12e, chez La Galcante. Au numéro 38 de la rue de Charenton, cette librairie dans son jus au charme fou possède un nombre impressionnant d'anciens journaux papiers, retraçant des années et des années d’actualité mondiale. Ici, les tas de magazines s’amoncellent au gré des étagères, pour proposer aux passants curieux une sélection unique, et surtout immense, puisqu’il s’agit de la plus large d’Europe.

Ici, vous pourrez donc sans mal trouver la perle rare, le journal daté du jour exact de votre naissance, pour pouvoir repartir avec un objet si ce n’est unique, au moins très personnel. Et l’avantage, c’est que vous aurez l’embarras du choix. Le Monde, Libé, Le Parisien, Le Canard enchaîné ou encore L’Équipe (gros favori), non-content de trouver le papier qui vous convient, vous pourrez en plus choisir la ligne éditoriale qui vous correspond le plus.


Près d’un siècle de nouvelles

Sur place, vous pourrez aussi trouver de nombreuses affiches anciennes et des images d’archives. Les odeurs de vieux papier et les taches d’encre viennent parfaire l’atmosphère de cette « Galerie - Brocante » dont le nom n’est autre qu’une contraction de ces deux mots. Un endroit complètement hors du temps, où l’on pourrait passer des heures à se perdre dans les pages de la presse ancienne.

Parmi les plus de 8 millions de journaux référencés, les éditions s'étalent de 1920 à 2015, pour un total de plus de 34 000 jours répertoriés par la maison. Ce qui fait de cette adresse un endroit extrêmement fascinant, mais aussi parfait si vous êtes en panne d'idées cadeau. Et, avec cette couverture hyper large, vous pourrez faire plaisir aussi bien à votre grand-père (voire arrière-grand-père) qu’à votre petite cousine de 12 ans. Seul critère pour mener ce projet à bien : connaître leur date de naissance.

La Galcante
38, rue de Charenton – 12e
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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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