Un Français sur deux possède un animal de compagnie, et pourtant, 100 000 animaux sont abandonnés chaque année. Pour mettre fin aux achats impulsifs d’animaux de compagnie, la loi prévoir un « certificat d’engagement et de connaissance », et interdira dès le 1er janvier 2024 la vente de chiots et chatons en animalerie. Enfin, le fait de tuer volontairement un animal de compagnie sera considéré comme un délit et non plus une simple contravention
Bientôt plus d’animaux sauvages dans les cirques
Progressivement, les animaux sauvages seront interdits dans les cirques et delphinariums. Côté cirques, les animaux sauvages n’auront plus le droit d’être présentés au public d’ici à deux ans, et leur détention sera interdite d’ici sept ans. La détention de cétacés dans les delphinariums, quant à elle, sera interdite d’ici cinq ans. Le gouvernement assure qu’il sera présent pour aider à la transition, trouver des refuges d’accueil pour les animaux et aider à la reconversion du personnel.
« La condition animale n’est ni une lubie d’urbains en mal de nature ni une mode passagère mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles », a affirmé Loïc Dombreval, co-auteur de la proposition de loi.
La proposition, si elle signe une avancée historique en matière de cause animale, passe néanmoins à côté de sujets sensibles en matière de maltraitance animale : rien n’a été fait contre la chasse, la corrida ou l’élevage intensif, pratiques pourtant toutes les trois particulièrement horribles pour les animaux.
🚨 C’est officiel, la #PPLAnimaux est définitivement adoptée au Sénat ! Elle sera donc bientôt promulguée au Journal Officiel.
— Convergence Animaux Politique (@CAPpolitique) November 18, 2021
👏🏼👏🏼 Bravo à tous, nous l’avons fait ! Nous avons changé la loi en faveur des animaux. 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/engCoMlqna