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Voyager à la dernière minute serait bénéfique pour votre santé

Publié le 13 janvier 2023 à 16h54

Modifié le 16 janvier 2023 à 14h17

par Nicolas Cogoni

Alors que certains planifient leurs vacances des semaines, voire des mois à l'avance, se délectant dans l'attente de leur prochaine escapade, d'autres réservent leurs voyages au tout dernier moment. Et selon la psychologue britannique Emma Kenny, interrogée par Skyscanner, mieux vaudrait faire partie du deuxième groupe d’individus.


La spontanéité, l'expression ultime de la liberté

Être spontané, c'est faire ce que l'on ressent sur l'instant, plutôt que de tout planifier à l'avance. Partir en voyage sur un coup de tête nous oblige à vivre le moment présent, nous libérant à la fois du stress quotidien et de l'inquiétude pour l'avenir. Et si faire sa valise et monter dans un avion pour une nouvelle destination peut sans doute sembler effrayant, c'est une étape qui vaut très certainement la peine d'être franchie... surtout si cela vous permet d'être heureux et en bonne santé.

En fait, d'un point de vue psychologique, être plus spontané favorise le bien-être et le bonheur général. Ne pas avoir de programme ou de plan précis, implique un sens de l'aventure qui est vraiment émancipateur

« Un stress commun est la prise de décision impliquée dans le processus de planification des vacances. C'est pourquoi renoncer à l'organisation méthodique qui va si souvent de pair avec des vacances planifiées et choisir plutôt de profiter d'une pause impromptue peut être si libérateur. », explique Emma Kenny. Alors si c'est ça la clé du bonheur, vous savez ce qu’il vous reste à faire en 2023.

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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