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3 gestes simples à adopter en urgence pour sauver les abeilles

undefined undefined 27 juin 2018 undefined 17h49

undefined undefined 28 juin 2018 undefined 14h59

La Rédac'

On le sait, la situation des abeilles n’a jamais été aussi préoccupante et leur disparition met en danger la pérennité de notre biodiversité. Selon une étude Plos One de 2017, 80% des insectes volants ont disparu à cause des pesticides en Europe depuis 30 ans. Il est temps d’agir, et on vous dit comment.


Le 7 juin, des apiculteurs ont déversé des abeilles mortes intoxiquées devant les préfectures. C’est une première en France pour un acte qui brise un tabou social, celui pour un apiculteur de ne pas protéger les abeilles des pesticides environnants.

En mars dernier, on vous parlait de l’initiative d’Un Toit pour les Abeilles qui donne l’opportunité de sauver la pollinisation. Depuis, plusieurs ruches ont été parrainées, dont une aux couleurs du Bonbon ! La mauvaise nouvelle, c’est que Stéphane Jourdain, notre apiculteur, a vu au printemps son rucher gazé par épandage chimique des pesticides des champs voisins. 380 de ses ruches ont été annihilées, et les reines des 70 ruches restantes rendues stériles.

Pour Pierre, qui travaille avec le réseau d’Un Toit pour les Abeilles, ces chiffres « sont la norme en France et ailleurs ». Les essaims d’abeilles et oiseaux sauvages disparaissent du périmètre autour d’un champ gazé aux pesticides. D’après lui, ce n’est pas le seul problème. « Ajoutez à cela la surconsommation de viande, première cause d'effets de serre, entrainant le dérèglement climatique et donc des saisons (les abeilles sortent en redoux d'hiver, sans force, ou sont gelées au printemps). Ajoutez également la menace que représentent le frelon asiatique (présent à cause du dérèglement climatique) et les parasites habituels (loque, varroa), et on obtient des taux de mortalité d'abeilles allant cette année jusqu'à 100% des ruchers. »

Comme si ce n’était pas suffisant, ces pesticides coupent la chaîne alimentaire et s’incrustent dans nos légumes. Alors oui, on est plus résistants que les abeilles, et les quantités de pesticides qu’on ingère ne sont pas suffisantes pour nous tuer, mais elles suffisent à nous rendre malades, nous, les enfants, et même les foetus. Et si on calcule bien, ce qui arrive aujourd'hui aux abeilles et aux oiseaux nous arrivera dans quelques années. Et Pierre de nous rappeler que « les abeilles pollinisent les deux tiers de nos fruits et légumes et la quasi totalité des fleurs. Sans elles, nous mangeons des pommes de terre, du blé, du riz, du maïs et c'est tout ». Alors on fait quoi ?


On mange bio

Manger bio, c’est refuser de participer financièrement à l’utilisation de pesticides et c’est militer pour les interdire ! Désormais, un panier de courses, c’est un bulletin de vote. Et si on n’achetait que ce que l’on cautionne vraiment ?


On interdit tous les pesticides en France

Ouais, je sais, facile à dire et j’aimerais bien t’y voir. Mais on peut tous s’engager d'une manière ou d’une autre, que ce soit dans une association, une ONG, ou simplement en écrivant une petite lettre ou en laissant un petit message vocal à son élu pour lui dire ce qu’on pense du glyphosate. On a la chance de vivre en démocratie, profitons-en.


On parraine l'installation de ruches d’abeilles

Comme nous à la rédac', tu peux parrainer une ruche à partir de 8€ par mois. Avec Un Toit pour les Abeilles, tu sauves la pollinisation, tu reçois 6 pots de miel chaque année, et tu es même invité par l'apiculteur à venir visiter les ruches pour comprendre le rôle des abeilles et les dangers qui les menacent.