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Une créature marine tout droit sortie de L’Âge de glace découverte au Groenland

undefined undefined 8 janvier 2024 undefined 15h05

undefined undefined 8 janvier 2024 undefined 18h47

Clémence Varène

Quand on parle d’anciens prédateurs des fonds marins, on pense souvent Mégalodons, Mosasaurus, ou encore Predator X. Mais connaissez-vous le Timorebestia ? Cette « bête terrifiante » (la traduction littérale de son nom) a terrorisé les océans il y a plus de 518 millions d’années. La grosse surprise ? Il ne s’agissait “que” d’un vers de 30 cm de long !


Une découverte scientifique immense

C’est dans les profondeurs des eaux autour du Groenland que des chercheurs ont retrouvé des traces de cette bête sanguinaire. Des fossiles ont permis d’établir la présence, il y a quelques milliers d’années, d’un gigantesque vers de mer, qui présentait un ensemble assez impressionnant de machoirs internes.

Et si sa petite taille nous ferait presque rigoler aujourd’hui, il représentait pourtant, à l’échelle de l’époque, l’équivalent de nos terribles requins blancs actuels. On fait tout de suite moins les malins. Si vous viviez au Cambrien inférieur (environ 500 millions d'années avant notre ère), il ne faisait pas bon tomber nez à nez avec l’une de ces petites bêtes, qui comptaient parmi les premiers carnivores de la planète.


Différentes images de fossils de la bête © Dr Jacok Winter


Une évolution intéressante

Et si ces rois des mers ont fini par être détrônés par d’autres races plus imposantes, et que l’espèce est aujourd’hui éteinte, sachez qu’elle possède encore quelques descendants sur la planète. À savoir des petits vers, appelés vers sagittaires, qui mesurent eux moins d’un centimètre de long ! Comme quoi, on n’est jamais à l’abri de rien niveau évolution.

La conservation exceptionnelle des fossiles a permis de comparer les attributs physiques de nos vers géants (notamment leurs immenses antennes, et leurs nageoires) avec les espèces actuelles, pour en apprendre un peu plus sur l’évolution de la faune marine, et surtout pour nous permettre une fois encore de voir que, finalement, on est mieux aujourd’hui qu’à l’époque de tous ces monstres marins.