Il est urgent de faire bouger les choses avant d’atteindre le point de non retour. Jeudi 24 octobre, le Programmes des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a publié un nouveau rapport encore plus alarmant que tous ces prédécesseurs. Ce dernier indique notamment que l’objectif de 1,5 degrés fixé par l’Accord de Paris en 2015 pour tenter de limiter la hausse des températures, ne pourrait bientôt plus être valable tant le réchauffement climatique gagne du terrain. « Le moment est venu de faire face à la crise climatique », affirme Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
As #ClimateChange promotes fire-favorable weather, climate-driven wildfires in extratropical forests have overtaken tropical forests as the leading source of global fire emissions, researchers report in Science. https://t.co/H1KKJctAJS pic.twitter.com/xn8byMFFgL
— Science Magazine (@ScienceMagazine) October 22, 2024
Un appel à l'engagement de l'ensemble des nations
À quelques jours seulement du début de la COP29 qui se tiendra en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre, les enjeux sont donc majeurs. « Nous avons besoin d’une mobilisation mondiale d’une ampleur et d’un rythme jamais vus auparavant, et ce dès maintenant, avant la prochaine série d’engagements climatiques », poursuit Inger Andersen. D’après le rapport, il semble impossible de maintenir un objectif de 1,5 degrés.
Sans action immédiate, l’augmentation des températures pourrait atteindre près de 3 degrés. Selon le rapport, il y aurait « plus de 15 % de probabilité que le réchauffement dépasse + 2,5°C d’ici la fin du siècle ». La seule solution serait que l’ensemble des nations s’engage à réduire leurs émissions de CO2 annuelles de 42 % d’ici à 2030, et de 57 % d’ici 2035. « Pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C, nous avons huit ans pour réduire de près de la moitié les émissions de gaz à effet de serre », appuie le rapport.
La COP16 pour trouver des solutions contre l'extinction de multiples espèces d'arbres
En parallèle, les négociations sont actuellement en cours à Cali, en Colombie, où se déroule la 16e conférence mondiale sur la biodiversité (COP16). L’inquiétude principale : plus d’une espèce d’arbre sur trois est menacée d’extinction comme le relaie Le Monde. Les activités humaines et le réchauffement climatique mènent à la destruction progressive et accélérée de la biodiversité. Or les arbres jouent un rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes et la vie des populations. L’objectif de cette conférence serait que les 200 pays participants développent leurs engagements en faveur de la nature, d’ici le 1er novembre.
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