Les pénis des nouveaux-nés seraient de plus en plus petits, et les couples de moins en moins fertiles. C’est ce qu’explique Shanna Swan, épidémiologiste et professeure au Mount Sinai Hospital de New York dans son dernier ouvrage « Count Down » sur les effets de la pollution environnementale sur la santé humaine.
Des pertubateurs endocriniens dans le plastique
Pour la professeure, ce fléau international pour les hommes viendrait des phtalates, des perturbateurs endocriniens présents surtout dans le plastique. Ces phtalates agiraient comme des œstrogènes et altèreraient le développement hormonal et génital des bébés. La taille du pénis des nourrissons se réduirait progressivement.
1/4: The whole spectrum of reproductive problems in males are increasing by about 1% per year in Western countries [including]…rates of declining sperm counts, decreasing testosterone levels & a rise in the prevalence of erectile dysfunction...https://t.co/R8ckAFF2Pw
— Shanna Swan, PhD (@DrShannaSwan) March 17, 2021
On peut retrouver ces perturbateurs endocriniens et d’autres encore dans les jouets ou biberons que les enfants mettent en bouche ou dans les aliments suite à leur migration depuis les emballages plastiques. Le plastique contenant ces produits chimiques est produit en masse depuis les années 50, une période qui correspond étrangement à la diminution des spermatozoïdes et de la fertilité.
Le phénomène du déclin de la fertilité masculine
D’autres chercheur.se.s avaient déjà fait le point sur le phénomène de la crise de l’infertilité chez les hommes. Shanna Swan s’est basée sur leurs recherches ainsi que sur plusieurs expérimentations pour arriver à ces conclusions alarmantes pour les futures générations. L’épidémiologiste annonce qu’avec une exposition continue à ces produits chimiques, l’année 2045 serait celle où plus de la moitié des hommes ne sera plus capable de produire du sperme viable.
Dans son nouveau livre, «Countdown», l'épidémiologiste environnementale et reproductive Shanna Swan prédit que le nombre de spermatozoïdes pourrait atteindre zéro d'ici 2045 grâce à des produits chimiques perturbateurs hormonaux qui sont «partout». #Le défenseur https://t.co/gq5qZFxjMT
— Q Corinne 🇫🇷 #FREESPEECH (@CorinneMissler) March 23, 2021