Si Claudio Monteverdi (1 567-1 643) était parmi nous aujourd’hui, nul doute qu’il saurait où s’attabler pour replonger dans le charme de son époque. Ce lieu porte d’ailleurs son nom ; ouvert il y a un demi-siècle par l’un de ses descendants, Le Monteverdi a su sauvegarder son identité grâce à une surface et une carte figées dans le temps. Ce faisant, il reste l’un des restaurants italiens les plus charmants du Quartier latin.
Des espaces variés pour se sentir comme à la maison
Il n’est pourtant pas aisé de deviner ce qui se cache entre ses murs lorsque l’on longe sa devanture. Le restaurant se révèle tel un écrin préservé aux multiples espaces : un salon romantique sublimé par un piano pour recevoir des musicien·nes de jazz le soir, un refuge avec cheminée et plaids pour se sentir comme chez soi, une vaste salle aux grandes tablées pour célébrer un événement… Accueillant ainsi aussi bien les amoureux·ses que les ami·es et les familles.
© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
Pâtes, pizzas, plats traditionnels...
Chacun·e trouve son compte en termes d’ambiance et de gastronomie. Plutôt pizza, pâtes ou plat italien ? Bonne nouvelle, on y commande les trois. Ouvert tous les soirs, le restaurant propose une ribambelle d’antipasti gourmands (burrata crémeuse au pesto maison, beignets de fleurs de courgette à la ricotta…) et met l’accent sur les pasta avec des spécialités traditionnelles (rigatoni alla carbonara, spaghetti aux palourdes fraîches) ou singulières, comme les paccheri farcies à la ricotta, viande de bœuf et scamorza. Un délice.
© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
Bientôt un petit frère italien dans le 5e ?
Un établissement emblématique qui parvient à se réinventer avec brio : après avoir lancé un brunch dominical (39€) mêlant une entrée, un plat et un dessert détonants, ses gérant·es s’apprêtent à inaugurer la petite sœur du Monteverdi, un restaurant italien aux accents plus estivaux, dans l’arrondissement voisin (5e). Une nouvelle perle à découvrir dans les prochains mois.