Pour démarrer le festin, Guido, avec son accent chantant, nous suggère les tapas : la stracciatella ultra-crémeuse, speck fumé au millimètre, légumes confits qui fondent sous la dent. Après cette mise en appétit, c’est l’heure de goûter les pasta, dont les recettes changent chaque jour. Mais rassurez-vous, les classiques Lasagne alla Bolognese, gratinées comme il faut, ou les Cannelloni di Magro, farcis de ricotta et d’épinards, eux, restent.
L’Art de la Pizza selon Carmine
Parlons peu, parlons pizza. Aux commandes du four, Carmine, pizzaïolo venu tout droit de Naples. Guido choisit ses blés avec un soin maniaque – dont la célèbre Petra, affinée à Este, pour donner à ses pizzas une légèreté rare. La Margherita (la moins chère du quartier) joue la carte du classique, et la Carbonara di Carmine revisite le plat mythique de pasta avec guanciale bien grillé et parmesan bien affiné. On craque aussi pour la Nonno Guido : crème de cèpes, burratina, lard de Colonnata, ou encore la star, l’Ottobre avec crème de truffe, mozzarella, trio de champignons. On arrose le tout de vin italien, et on termine sur une note sucrée : tiramisu maison de Mamma Livia, ou panna cotta très originale, nappée de confiture de tomates… aucun risque d’être déçu.
© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
Une déco qui en met plein la vue
Que dire de la déco ? Guido, riche d’une expérience en école d’art, a sorti l’artillerie lourde. Exit les clichés, place à un design qui en impose : carrelage inspiré des musées italiens au mur, teintes terra cotta et vert profond... Une ambiance qui nous donne une envie irrésistible de revenir, encore et encore.
© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
