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8 concerts trop cool à ne pas manquer en avril à Paris


Publié le 31 mars 2025 à 20h00

par Maria Sumalla

Tyler, the Creator en concert à Amsterdam (2022) © Ben Houdijk, Shutterstock.

Envie de vibrer en musique ce mois-ci ? Des petits groupes indé aux stars internationales, on vous a concocté un programme des plus éclectiques, pour vivre avril en bonne et due forme : avec de la musique à tout-va et des concerts en pagaille ! 


Hania Rani les 3 et 4 avril à la salle Pleyel 

Pianiste, compositrice et chanteuse polonaise, Hania Rani fait une nouvelle halte à Paris pour deux dates exceptionnelles à la salle Pleyel. Celle qui à l'habitude d’apparaître seule sur scène, toujours entourée de claviers en tout genre, propose cette fois-ci un nouveau format pour présenter l’intégralité de son album Ghosts. Dans une toute nouvelle scénographie, l’artiste s’entoure cette fois-ci d’un grand ensemble de cordes, de bois et de cuivres, interagissant avec neuf musicien·nes, dont la plupart sont des collaborateur·trices et ami·es de longue date. 

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Hania Rani 
Salle Pleyel 
252, rue du Faubourg-Saint-Honoré – 8e
Jeudi 3 et vendredi 4 avril 2025 
Tarif : de 29,90 à 69,90€
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Adé à l’Elysée Montmartre le 10 avril

L’ancienne chanteuse du groupe frenchy à succès Thérapie Taxi connue sous le nom d’Adé opère aujourd’hui en solo avec un album (Et alors ???) à son actif et une tripotée d’EP et singles ambiançants. Elle débarque ce 10 avril avec ses guitares et ses sonorités pop-électro à l’Élysée Montmartre, prête à enflammer le dancefloor à coups de textes incisifs et de mélodies cathartiques. 

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Adé 
L’Élysée Montmartre
72, boulevard Marguerite-de-Rochechouart – 18e
Jeudi 10 avril 2025 à 19h30
Tarif : 34€
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Maxence au Trianon le 12 avril 

Ancien chanteur de métal et ex-comédien façon YouTube, Maxence s’est depuis construit une image pop rêveuse, avec la sortie de son premier album en 2021, Tout est trop beau. Entre dérisions joyeuses et approches incisives, l’artiste joue la carte de la mélancolie avec des paroles résolument à fleur de peau. Une pop décomplexée au parfum de rose enivrant, à découvrir sur la scène du Trianon ce 12 avril !

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Maxence
Le Trianon
80, boulevard de Rochechouart – 18e
Samedi 12 avril 2025 à 20h30
Tarif : 28€
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Rue Oberkampf au Hasard Ludique le 16 avril 

Avis aux darks Bonbecs qui aiment secouer la tête sur des sonorités dark et new wave. Le trio électro-rock fondé mi-2016, Rue Oberkampf, vous donne rendez-vous le 16 avril au Hasard Ludique pour une cérémonie musicale aussi magique qu'électrisante. Au programme ? Une expérience transformatrice aux limites de l’extase et de la transcendance qui ne vous laissera pas de marbre. 

Rue Oberkampf
Le Hasard Ludique
128, avenue de Saint-Ouen – 18e
Mercredi 16 avril 2025 à 20h
Tarif : 16 à 20€
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Oddisee au Trabendo le 17 avril

Rappeur, compositeur et producteur américain, originaire de Washington DC, Oddisee célèbre lors d’une tournée exceptionnelle le 10e anniversaire de son album le plus acclamé : The Good Fight. Accompagné de la Good Company Band, il promet de nous enivrer à coups de sons hip-hop aux influences jazz-funk, comme il sait si bien faire.

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Oddisee 
Le Trabendo
Parc de la Villette
21, avenue Jean Jaurès – 19e
Jeudi 17 avril 2025 à 20h
Tarif : 30€
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Fuera à La Boule Noire le 25 avril 

Ce groupe italien s’apprête à retourner la Boule Noire. Le 25 avril prochain, Fuera débarque sur le boulevard Rochechouart avec son énergie explosive. Les trois musicien·nes issu·es du milieu rap, techno et psychédélique, promettent une musique et un concert mémorables, à coups de sonorités électro mêlées à des influences aussi jazz qu’ambient, laissant transparaître la chaleur de leurs origines napolitaines. 

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Fuera
La Boule Noire
120, boulevard Marguerite-de-Rochechouart – 18e
Vendredi 25 avril 2025 à 20h
Tarif : 16,94€
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Tyler, the Creator à l’Accor Arena les 27 et 28 avril

Rappeur et super-star made in L.A., Tyler, the Creator enchaîne les succès et les tournées mondiales, notamment depuis la sortie explosive de son album Flower Boy (2017). Le sale gosse de l’industrie musicale ne cesse de se réinventer et de se transformer à chaque nouveau projet, et avec sa dernière sortie en octobre 2024, CHROMAKOPIA, Tyler troque couleurs pop pour une esthétique tout en noir et blanc, avec un véritable hommage sonore à ses origines d’Afrique de l’Ouest entre influences de rock zambien et de rythmes percussifs. En pleine tournée, il fait une halte à Paris pour deux dates à l’Accor Arena, et comme d’hab', ça promet d’être grandiose. 

Tyler, the Creator 
Accor Arena
8, boulevard de Bercy – 12e
Dimanche 27 et lundi 28 avril 2025 
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Kyana à La Maroquinerie le 28 avril 

Un an seulement après la sortie de son tout premier projet, Kyana présente Murmure, un nouvel EP avec 8 titres hypnotiques et de chouettes collaborations avec So La Lune et Adèle Castillon. Après une Boule Noire sold out en 2024, la petite prodige de la pop originaire du 94 est de retour sur la scène parisienne le 28 avril. Rendez-vous est donné à La Maroquinerie, pour un show aussi mélancolique que libérateur, à la rencontre d’une voix absolument angélique et de compos bien pensées. 

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Kyana
La Maroquinerie
23, rue Boyer – 20e
Lundi 28 avril 2025 à 19h30
Tarif : 26€
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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