Pour l’occasion, on vous propose de découvrir autrement les institutions culturelles de la capitale, en rendant hommage à certaines des plus grandes artistes femmes que le monde a portées.
Olga de Amaral à la Fondation Cartier
Première rétrospective d’envergure consacrée à l’artiste colombienne en Europe, cette exposition exceptionnelle retrace toute la carrière d’Olga de Amaral. Au fil des salles, on découvre une œuvre spectaculaire, faite de fils entrelacés, tissés, tressés, pour créer des pièces tridimensionnelles et monumentales. La Fondation Cartier érige au statut d’immense icône une artiste souvent restée dans l’ombre des autres. Et ça fait du bien. Pendues au plafond, les créations jouent avec la lumière et avec nos sens et nous entraînent dans son univers iridescent, qui mêle tradition et abstraction.
Voir cette publication sur Instagram
Rétrospective Olga de Amaral
Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail – 14e
Jusqu’au 16 mars 2025
Plus d’infos
Chiharu Shiota au Grand Palais
L’art de Chiharu Shiota se reconnaît entre mille, et pour cause : l’artiste japonaise est mondialement connue pour ses installations gigantesques faites de fils de laine entrelacés aux couleurs franches, sortes de labyrinthes fantastiques et fascinants qui nous perdent rien qu’à les contempler. Et pour cette nouvelle exposition, co-organisée avec le Mori Art Museum de Tokyo, la créatrice explore les thèmes du mouvement, de la temporalité ou encore du rêve en tissant sa toile immense et enivrante au cœur du Grand Palais. Un voyage onirique majestueux au sein duquel vous pourriez bien perdre le fil de la réalité…
Voir cette publication sur Instagram
Chiharu Shiota – The Soul Trembles
Grand Palais
7, avenue Winston-Churchill – 8e
Jusqu’au 19 mars 2025
Plus d’infos
Lise Haller Baggesen au Bicolore
Avec cette seconde exposition personnelle en France, Lise Haller Baggesen fait la part belle à la couleur et au contact humain. À travers un florilège de médiums, elle dresse un portrait optimiste et engageant de notre société, loin du ras-le-bol général et de la mélancolie. Une ode au monde et à sa jeunesse pleine d’espoir, qui nous invite à voir les choses telles qu’elles pourraient être plutôt que telles qu’elles sont, pour casser les codes et faire abstraction des stéréotypes en redistribuant les attributs considérés comme “féminins” à toutes et à tous.
Voir cette publication sur Instagram
Lise Haller Baggesen. ChromAmour : une métamorphose
Bicolore
Maison du Danemark
142, avenue des Champs-Élysées – 8e
Jusqu’au 30 mars 2025
Entrée libre
Plus d’infos
Visions féminines au Centre Paris Anim’ Annie Fratellini
Le concept de cette exposition est on ne peut plus simple : les femmes, par les femmes, et pour les femmes. En réunissant diverses artistes venues d’horizons différents, le Centre Paris Anim’ Annie Fratellini redessine les visions féminines, pour nous emporter au-delà des vérités établies, des clichés et des idées reçues. Un événement qui jette un regard nouveau et inédit sur ce que signifie être une femme aujourd’hui, grâce à une sélection d’œuvres variées et pourtant extrêmement complémentaires. L’occasion parfaite d’inviter le public à la réflexion pour redéfinir l’intime, le féminin, et casser les codes de la société.
Voir cette publication sur Instagram
Visions féminines
Centre Paris Anim’ Annie Fratellini
36, quai de la Rapée – 12e
Jusqu’au 31 mars 2025
Entrée libre
Plus d’infos
Les élèves de Jean-Jacques Henner au Musée Jean-Jacques Henner
Pendant longtemps, trop longtemps, l’École des Beaux-Arts fut fermée aux femmes. Comment les artistes en herbe faisaient-elles alors pour s’initier, développer leur technique et se démarquer ? Pour répondre à ces questions, l’institution met en lumière les élèves femmes du maître Jean-Jacques Henner, pour enfin leur redonner la place qu’elles méritent. Des peintres incarnées à travers une quarantaine d'œuvres bluffantes, dont la plupart sont présentées pour la première fois au public. Une déambulation au cœur d’un atelier féminin, qui interroge les questions de l’apprentissage, de la sororité et de la filiation.
Voir cette publication sur Instagram
Elles. Les élèves de Jean-Jacques Henner
Musée national Jean-Jacques Henner
43, avenue de Villiers – 17e
Jusqu’au 28 avril 2025
Plus d’infos
Laia Abril au BAL
Après s’être intéressée à la question de l’avortement et du viol, l’artiste-chercheuse Laia Abril planche cette fois-ci sur le concept d’hystérie collective, dénonçant ainsi le contrôle systémique du corps des femmes à travers les siècles et les continents. Grâce à des études de cas spécifiques, elle nous propose une lecture visuelle des différentes interprétations mises en œuvre pendant bien trop longtemps pour tenter d’expliquer ce phénomène. Des sorcières de Salem du XVIIe siècle aux écolières du Botswana en 2019, l’artiste s’élève contre ces diagnostics et les traumas qu’ils impliquent, transmis de génération en génération.
Voir cette publication sur Instagram
Laia Abril – On Mass Hysteria / Une histoire de la misogynie
Le BAL
6, impasse de La Défense – 18e
Jusqu’au 18 mai 2025
Plus d’infos
Suzanne Valadon au Centre Pompidou
Artiste emblématique et audacieuse, Suzanne Valadon se distingue par une création à contre-courant des mouvances artistiques dominantes de son époque. En effet, l’artiste n’a eu de cesse de peindre le réel à l’heure où le cubisme et l’art abstrait s’imposaient partout, en représentant le nu et le féminin. Au total, l’exposition rassemble près de 200 œuvres, entre dessins et peintures, que l’on découvre à travers cinq sections thématiques. Le parcours retrace le chemin de vie singulier de l’artiste, de ses débuts comme modèle favori du tout-Montmartre à sa reconnaissance artistique.
Voir cette publication sur Instagram
Rétrospective Suzanne Valadon
Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou – 4e
Jusqu’au 26 mai 2025
Plus d’infos
Paula Padini au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
De Hambourg à Tel Aviv, de Dresde à Paris, sur les musiques de Béla Bartók, Marc Lavry ou Alexander Uriyah Boskovich, Paula Padani s’élance, s’envole et virevolte. À travers sa danse, la chorégraphe transcende son expérience du deuil et de l’exil en utilisant le mouvement comme force de vie. Un pouvoir extraordinaire, que le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme nous invite à contempler à travers plus d’une centaine de photographies de la danseuse, toutes plus légères, poétiques et oniriques les unes que les autres. À travers les frontières et les états d’âme, on découvre une figure éblouissante de la danse.
Voir cette publication sur Instagram
Paula Padani. La danse migrante : Hambourg, Tel-Aviv, Paris
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple – 3e
Jusqu’au 16 novembre 2025
Plus d’infos