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Top des émissions TV qui nous manquent

Publié le 22 décembre 2015 à 00h00

Modifié le 23 novembre 2020 à 13h11

par Tiana Rafali-Clausse

Qui d’entre vous regarde encore la télé ? Si les reportages et autres enquêtes passent encore dans le paysage télévisuel français, on ne peut pas en dire autant des émissions dites "populaires". Un brin nostalgiques, peut-être même un peu "vieux cons", on a fait un top des meilleures émissions TV qui nous manquent. Certaines sont un peu débiles on vous l'accorde, d’autres ont changé notre vie (on exagère à peine). À noter : cette liste n'est pas exhaustive. 

Lunettes noires pour nuits blanches

« Salut bande de nazes ! » Si en lisant cette phrase, c’est la voix de Thierry Ardisson qui résonne dans votre tête, alors vous avez aimé son émission pour noctambules "Lunettes noires pour nuits blanches". Enregistrée au Palace, l’animateur interviewait ses invités sur le ton décalé qu’on lui connaît : « es-tu pour la légalisation de certaines herbes magiques ? » demande-t-il à Guesh Patti par exemple. L’entretien entre Ardisson et son convive, c’était un peu comme regarder deux ivrognes discuter de tout et rien, mais en mieux (parfois).

Nulle part ailleurs

Le 31 août 1987 marque un tournant dans l’histoire de la TV française : pour la première fois, un programme allie info et divertissement. Nouveau ton, vocabulaire décalé, sujets abordés, invités parfois méconnus du grand public… Tout ce qui est diffusé est nouveau et surtout, vu "Nulle part ailleurs" ! Le succès de cette émission est dû aux chroniqueurs avec notamment Alain Chabat, Dominique Farrugia, Antoine de Caunes, Laurent Baffie, encadrés par le génial et mythique Philippe Gildas.

Morning live

« Moooorning live, l’émission qui réveille tes voisiiinnnnnns ! ». Même si perso, mes parents m’interdisaient de regarder Mickaël Youn et sa bande faire des conneries, cette émission a marqué toute une génération. Entre des gags plus débiles les uns que les autres et des hurlements nus dans les rues de Paris, Mickaël en a quand même fait marrer plus d’un. On se souvient surtout de la fois où il a failli se faire braquer, et de l’autre où ils ont fait de la fontaine de Neuilly un bain moussant géant.

Burger Quiz

Un jeu TV où les buzzers sont des hamburgers, c’était la hype avant l’heure finalement. Le principe était simple : Alain Chabat qui pose des questions aux candidats (un invité et deux personnalités) pendant 5 épreuves. La dernière, "le burger de la mort", consiste à donner les réponses aux 10 questions dans l'ordre après les avoir entendues. Un classique qui ne mange pas de pain !

Tout le monde en parle 

Deuxième émission de Thierry Ardisson à apparaître dans ce top ! Plus orientée société que people, "Tout le monde en parle" met en avant les personnalités du moment. Comme à son habitude, il n’hésite pas à poser des questions intimes, surtout aux politiciens. Parfait pour les mettre mal à l’aise et réjouir le public !

Qui est qui ?

Ah, Marie-Ange Nardi… Tous les soirs elle nous régalait avec l’émission "Qui est qui ?". Les 6 invités devaient deviner le métier des autres en leur posant toute une série de questions. Parfois, le spectateur pouvait essayer de deviner le métier ou passion des candidats rien qu’à leur apparence puisqu’ils étaient tous donnés au début de l’émission. D'autres fois, les spectateurs et candidats étaient plus préoccupés par la robe de la présentatrice que par le jeu...

Union libre

Pour chaque pays, un chroniqueur. À tour de rôle, ils mettaient en avant une particularité ou une nouveauté de l'Etat de l’UE qui leur était attribué. L’émission est portée par une pimpante Christine Bravo… Et même si personne n’aurait parié sur le concept, "Union libre" a pourtant rencontré un grand succès de 1998 à 2002 ! Vous regardiez ?

Le jeu de la vérité

Présenté par Patrick Sabatier, "Le jeu de la vérité" était une émission sans langue de bois. Et pour cause, c'était le public en salle ou au téléphone qui posait les questions aux invités (Coluche, Gainsbourg, Dalida, Chantal Goya…). Les célébrités n’avaient le droit qu’à deux jokers pour éviter une question gênante. Une bonne façon de les faire parler en toute franchise... ou pas !

Combien ça coûte ?

Une émission qui dénonce le gaspillage économique du gouvernement et des régions, on en aurait bien besoin en ce moment. Lancée en septembre 1991 sur TF1 et présentée par un certain Jean-Pierre Pernaut, ce magazine de société rencontre un énorme succès. C’est la première fois que la France aborde l’argent à la télé, considéré plutôt comme un tabou. On retient entre autres la dénonciation des constructions de ronds-points inutiles, signe de magouilles régionales…

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L’affiche de rue à la parisienne s’expose sous toutes ses formes au Musée d’Orsay

Publié aujourd'hui à 08h30

par Flora Gendrault

La formule « L'Art est dans la rue » n’a pas été inventée pour les beaux yeux du Musée d’Orsay. C’est en 1892, sous la plume de l’architecture Franz Jourdain, qu’elle se dessine pour la première fois, avec l’idée sous-jacente que « le peuple s’instruit autant dans la rue que dans la classe ». Une conviction largement partagée par le prestigieux musée qui choisit, pour sa nouvelle saison culturelle, de revisiter l’âge d’or de l’affiche dans le Paris de la fin du XIXe siècle, mais sous un angle novateur, se focalisant sur les mutations qui ont favorisé le développement de cet art, tout aussi visuel que politique.  

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230 œuvres d’une grande richesse

Préparée avec le soutien de la Bibliothèque nationale de France (BNF), l’exposition est une première à cette échelle. Jusqu’au 6 juillet, l’ancienne gare d’Orsay nous plonge dans un Paris en pleine révolution sociale, culturelle et politique, et montre habilement comment l’affichage, aussi pluriel soit-il, l'a accompagnée.

À travers un parcours thématique extrêmement bien construit, ce sont 230 œuvres au total – dont 138 affiches sagement conservées à la BnF, ainsi que des peintures, photographies, costumes, sculptures et objets d’art décoratif – qui ont été rassemblées et contextualisées selon leur période de création. Avec, pour certaines, la particularité d’être présentées au public pour la première fois. 


La rue, ce terrain de jeu inépuisable 

En prenant la température de l’époque, le Musée d’Orsay n’oublie pas de rendre hommage aux maîtres de l’affiche, véritables célébrités aux compositions colorées hypnotisantes. De Jean-Alexis Rouchon, pionnier dans l'application de la couleur aux images, à Jules Chéret, lithographe largement démarché par les annonceurs, jusqu’aux cabarets vus dans l’œil de Henri de Toulouse-Lautrec, ils sont nombreux à avoir utilisé murs, palissades, kiosques, colonnes Morris et transports en commun comme espaces de représentation de soi, de revendication sociale ou d’expression politique.

Sur l'ensemble des sujets explorés, on apprécie particulièrement l'hommage au monde du spectacle, bel écho au 135e anniversaire du Moulin Rouge, de l’altérité, qui déconstruit l’apparente légèreté de l’illustration sous couvert de racisme, et de l’affichage politique, dans un contexte marqué par la montée des extrêmes, à l’aube du XXe siècle. De toute part, une exposition extrêmement originale et pertinente, accompagnée jusqu'à la fin de la saison par un lot d'animations culturelles, entre spectacles, performances et concerts, à consulter ici

L’art est dans la rue
Musée d’Orsay 
Esplanade Valéry-Giscard-d’Estaing – 7e
Jusqu’au 6 juillet 
Du mardi au vendredi, de 9h30 à 18h 
Le samedi, de 9h30 à 21h45
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