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Restaurants israéliens : nos adresses les plus gourmandes

Publié le 18 octobre 2021 à 10h50

Modifié le 19 octobre 2021 à 10h39

par Zoé Stene

On se fait une grande tablée : Dalia

Déco léchée, grandes tablées, ambiance festive et carte qui fait salivée, Dalia était la belle promesse de la rentrée. Loin des adresses branchées sans saveur, elle nous a surprise par son ambiance décontractée et sa ribambelle d'assiettes ultra bien exécutées. Au comptoir, sur une musique commercialo-orientale, on se régale d'une délicieuse cuisine levantine ; carapaccio d'aubergine totalement addictif, tempura de sardines à tremper dans une sauce aïoli harissa à s'en lécher les doigts, délicieux sashimi de daurade et incroyables bouchées de kefta d'agneau, le tout arrosé d'une carte de cocktails bien maîtrisés et nous voilà comblés. On reviendra, sans faute, pour la shakshuka.

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Dalia 
93 rue Montmartre – 2e

On vit une experience hors du commun : Shabour 

Nous n’étions pas prêts. Nous n’imaginions pas une seconde ce qui nous attendait en pénétrant dans ce nouveau restaurant, dernier né de la team Balagan. Tout autour de la cuisine, un grand comptoir marbré accueille, chaque soir, 40 fines gueules attirées par les rumeurs du quartier. Éclairés à la bougie, on assiste au poétique bal culinaire orchestré par le désormais mythique chef Assaf Granit. À peine installés, on est bichonnés, chouchoutés, dorlotés et choyés. Il faut dire que l’accueil est génialement rare, mélange subtil de professionnalisme et de sourires décontractés. On se laisse envoûter par le voyage gustatif proposé, une sélection de petits plats maison, parfaitement exécutés, entrecoupés d’une ribambelle de gourmandes attentions comme cette cuillère de risotto à l’encre de sèche, qui nous est offerte par Tomer, l’un des piliers de ce lieu merveilleux. On retiendra... absolument tous les plats ! De la tartelette au caviar d’aubergine, œuf de caille et tomate confite à la Saint-Jacques pochée sur son lit de labneh crémeux assaisonné au gingembre, ail et kéfir, en passant par un délicieux morceau de gibier, Shabour est synonyme de jouissance gustative ! L’on finira sur une chakratique mousse au chocolat servie à la louche. Le moment est magique, hors du temps, le personnel est passionné et l’ambiance bon enfant. On quitte cet endroit si attachant avec le sourire aux lèvres et une question : on y retourne quand ? À très vite, Shabour mon amour !

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Shabour
19 Rue Saint-Sauveur - 2e

On refait le monde avec un bon copain : Mulko

C'est sur les coups de 20h que nous poussons les portes de Mulko, un israélo-bistrot déjà plein, niché dans la rue d'Enghien. L'endroit n'est pas bien grand, ce qui le rend chaleureux et tout à fait charmant. On s'accoude au comptoir bleu canard, histoire de commencer à saliver en regardant Samba préparer les petits plats. À la carte, une ribambelle de légumes cuisinés pour accompagner la belle sélection de viandes et de poissons grillés. C'est simple, on a envie de tout goûter ! Ça tombe bien, les plats sont en petites quantités. Alors, pourquoi choisir lorsqu'on peut tout partager ? On jette notre dévolu sur le rafraîchissant chou fleur doré, tomates cerises et cébettes, ainsi que sur les succulents légumes brûlés à tremper avec les doigts dans une addictive sauce aïoli-harissa. On combine le tout avec une goûteuse poitrine d'agneau braisée, cuisinée aux herbes fraîches et oignons doux. Exquis. En bref, Mulko est l'un de ces endroits gourmands et ultra sympas que l'on garderait bien pour soi...

Mulko
29, rue d'Enghien – 10e
Tél. : 09 50 94 56 10


On ne jure que par l'authentique : Salatim

Oyez Oyez ! Si vous ne connaissez pas encore cette petite cantine du centre de Paris, il faut vous rattraper à tout prix. Salatim, c'est THE adresse gourmande et réconfortante à laquelle on pense à chaque fois que l'on vit une journée déprimante. On va pas vous le cacher, il faut arriver tôt ou faire preuve d'un peu de patience pour avoir la chance de goûter à la cuisine savoureuse de Yariv Berreby. Hormis les délicieuses Salatim – grandes assiettes végétalisées (houmous, fenouil, caviar d'aubergine, carottes sautées...) – à accompagner, si on le veut, de kefhta grillé, notre coup de cœur absolu va au sandwich schnitzel, une baguette dans laquelle sont plongés une escalope de poulet pané et des crudités (attention, cette merveille se déguste uniquement le mercredi). Alors, Tel-Aviv sans quitter Paris, ça vous dit ?

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Salatim
15, rue des Jeuneurs – 2e
Tél. : 01 42 36 30 03


On veut faire la fête jusqu'au petit matin : Balagan 

Le cadre branché à la moquette et aux banquettes colorées, le grand comptoir chic donnant sur les cuisines animées, et les plats ultra bien maîtrisés font de cette adresse une expérience culinaire à ne pas manquer ! On arrive un midi avec un énooorme appétit, prêts à dévorer ce que l'on nous a depuis bien trop longtemps vanté. Pour patienter, on trempe le pain frenavon badigeonné d'huile aillée dans l'excellent tahini maison, le combo est à tomber. C'est bon, on ne s'est pas trompé. S'ensuit une jolie farandolle de mets tous plus délicieux les uns que les autres ; une bruchetta lèche-doigt au bar grillé, un surprenant tataki de bœuf épicé au crumble de parmesan et pistache ou encore leur fameux kebab destructuré. On accompagne le tout d'une grande salade Fattouche pleine de fraîcheur et de saveur, et le tour est joué. Une tuerie, on vous le dit.

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Balagan
9, rue d'Alger – 1er
Tél. : 01 40 20 72 14


On y mange à la bonne franquette : Shouk

Ouvert il y a peu par le talentueux Pierre Bouko Levy (Miznon et Mulko), on y retrouve des plats typiques israéliens cuisinés avec les produits du marché. Shouk se démarque par sa cuisine généreuse, goûteuse et sans chichi ; pita, lafa (brochette de rumsteak parfumée à l’agneau) et mesabaha (écrasé minute de pois chiches, œuf dur et condiments) par ci, Kebab, poisson grillé et poulpitos par là. Un bon petit festin dans un cadre lumineux et chaleureux à deux pas du canal Saint-Martin.

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Shouk
59, rue de Lancry – 10e
Tél. : 09 87 57 87 68


On partage une série de petits plats : Blitz

De jolies tables en bois, des carreaux muraux blancs bien trendy bercés par la lumière tamisée de petites lampes suspendues, sans oublier le très beau bar à alcools bleu anthracite. Un clin d'œil et quelques coups de fourchette plus tard, nous voilà transportés à Tel Aviv. Notre coup de cœur absolu ira au hit de la maison : l'aubergine brûlée, tehina noire et grenade. Une assiette simple, savoureuse et parfaitement maîtrisée qui vaut à elle seule le déplacement.

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Blitz
6, rue Rochebrune – 11e

Tél. : 09 50 06 71 60

 

On se prend un aller simple pour Tel Aviv : Miznon

On sait, il n'est certainement plus nécessaire de vous le présenter ; Miznon règne en roi sur la cuisine israélienne parisienne depuis maintenant plusieurs années. Le restaurant en est d'ailleurs à sa 3e ouverture et utilise toujours la même recette : une cuisine goûteuse et généreuse dans un joyeux brouhaha. Au menu, des légumes cuisinés à tomber (on pourrait s'en contenter) comme l'incontournable tête de chou-fleur br(a)isée et des pittas à composer selon son humeur d'une excellente viande d'agneau, d'un bœuf bourguignon, de poisson épicé ou de falafels parfaitement assaisonnés. Un endroit sans prise de tête, où il fait bon débriefer avec un(e) bon(ne) copain(ine). 

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Miznon
Petite préférence pour l'adresse du canal Saint-Martin
37, quai de Valmy – 10e
Tél. : 01 48 03 47 22

On se régale d'une cuisine fusion : Salōn Marais

Cette petite pépite cachée en plein marais, regorge de surprises. Cuisine mi israélienne, mi- méditerranéenne agrémentée de quelques touches asiatiques, on est fan de ce véritable lieu de vie, ou salon comme à la maison. Plats gourmands et créatifs, Maxime et Benjamin, aiment mélanger les saveurs des pays du Middle East Méditerranéen pour créer leur propre cuisine « multifusion », le tout dans une ambiance à la fois chill et festive ! On commence par un moscow mule de folie au basilic et une touche de piment d’Espelette avant de s’attaquer aux choses sérieuses. Au menu parmi nos mezzés préférés : des falafels maison croquants revisités avec de nombreuses épices orientales, des patates douces super fondantes rôties au zaatar ou encore un shawarma de bœuf façon tataki qui fond sous la dent. On n’oublie pas leur fameuse shakshouka bien relevée et parfumée, un de leurs plats signatures à ne pas manquer. Et en tant que vrai foodista, on ne repart jamais sans finir sur une petite touche sucrée. On choisit leur hallah perdue au caramel beurre salé, à la fois croustillante et follement fondante, totalement addictive !

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Salōn Marais
3 rue du roi doré — 3e
Tél: 01 40 27 85 31

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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