1. Il ne jure que par ces 5 stations
Megève, Courchevel, Val Thorens, les Arcs et Val d’Isère. Du coup, si vous partez dans une autre station, il y a de très fortes chances que vous soyez tranquilles. Pour les autres, malheureusement, vous vous trouvez très certainement en plein territoire parisien. Car oui, Val d’Isère ou les Arcs au mois de février, c’est exactement la même chose que La Baule ou l’Ile de Ré en plein été.
2. Il skie peu, et mal
Alors ça peut paraître un peu étonnant, mais un Parisien, au ski, ça ne skie pas beaucoup, ou alors pas très bien. Il vient surtout pour profiter de l’air pur de la montagne, dépenser son argent dans les restos d’altitude, et surtout bronzer un max (si possible avec ses lunettes de soleil), pour foutre le seum à tous ses collègues avec sa marque de bronzage. Et quand il se lance sur les pistes, alors là, attention à vous, parce que…
3. Il aime couper la route
Eh oui, on ne perd pas les bonnes habitudes, le Parisien skie comme il conduit. Il va vite (trop vite), il fait des queues de poisson, grille les priorités. Et surtout, il vous rejette toujours la faute dessus. Même si, telle une bombe atomique lancée à 1000 km/h, il vous percute, vous qui étiez tranquillement à l’arrêt sur le bord de la piste, à contempler la vue, ce sera forcément votre faute.
4. Il râle tout le temps
« Pfff, il faisait plus beau à Paris ». « Rhalala, mais il y a toujours la queue à ce télésiège, c'est juste un enfer ». « Non mais c’est dingue, 10€ le coca en bas des pistes, t’y crois à ça ? ». « C’est un peu trop blanc la neige…». Voici quelques exemples de phrases que vous entendrez sûrement 14 fois par jour sur les pistes. Et pourtant, il ne devrait pas se sentir trop dépaysé, le funiculaire après tout, ce n’est rien d’autre qu’un métro, non ?
5. Il est sur-sapé
Eh oui, l’important pour le Parisien, au ski, ce n’est pas de se protéger du froid et de l’humidité, en investissant dans du matériel de bonne qualité et pas trop cher venu tout droit d’un magasin de sport. Non, l’important, c'est d’avoir du style. Ces dernières années, on optera donc pour une combi bien vintage, qui prend l’eau, chinée sur Vinted, sur une doudoune Chanel, ou bien sur les incontournables Moon Boots.
6. Il passe son temps à se filmer
Car oui, s'il vient au ski, c’est bien pour le crier à la face du monde. De la même manière que les traces de bronzage, une story bien placée sur Instagram suffit à enrager le moindre de ses followers. Et le principal, c’est de maintenir les apparences. Même s’il est frigorifié, et qu’il ne skie qu’en chasse-neige, pour la vidéo, notre protagoniste prend sur lui, lâche son meilleur slalom de 2,25 secondes, se prend pour James Bond, et s’empresse de rentrer au chalet.
7. Il est (souvent) bourré à 16h
Car oui, si le Parisien a des stations de prédilection, c’est avant tout pour une raison bien particulière : les restos d’altitude prestigieux, avec en haut de la liste, la Folie Douce. Son emploi du temps est tout trouvé : 14h, réveil. 15h, départ pour les pistes, 16h arrivée à la Folie Douce. 18h, redescente à la station (au péril de la vie de tous), puis apéro, dîner, et sortie en boîte jusqu’à 5h. Et on recommence le lendemain.
8. Il lâche l’affaire au moindre problème
Le Parisien n’est pas réputé pour son calme et son sang-froid. Ainsi, à la moindre chute, ou au moindre problème d’équipement, il renonce, il boude un long moment, et préfère passer le reste de la semaine au spa ou allongé sur une chaise longue en bas des pistes. Morale de l’histoire, quand le Parisien tombe, il ne se relève pas. Eh oui, il est assez douillet, ne l’oublions pas.
9. Il regarde la météo H24
Le Parisien n’est au ski que pour une semaine. Il faut donc rentabiliser au maximum. Chaque télésiège devient alors le moment idéal pour sortir son téléphone et regarder les prévisions pour les 2 prochaines heures. Mais attention, il est aussi exigeant. Et le critère principal : la neige. En effet, s’il est absolument hors de question que les flocons tombent, le Parisien refuse de skier sur de la fausse neige. Dilemme, dilemme…
10. Il repart (très) vite
Vous l’aurez compris, le Parisien n’est pas forcément fait pour la vie chill et reposante de la montagne. Très vite, il panique à cause du calme ambiant, et est en manque de sa dose de stress et de pollution. Il s’empresse alors de regagner sa voiture, et de partir le plus tôt possible, pour éviter les embouteillages du retour… Qu’il se prendra nécessairement, parce qu’absolument tout le monde aura eu la même idée.
Alors, vous vous reconnaissez ?