On pointe tous du doigt cette obsolescence programmée qui assassine notre précieuse technologie (avant de se ruer sur le premier iPhone 7 venu…). Mais connaît-on vraiment les dates de péremption des objets qui nous entourent ? Certains nous réservent quelques surprises…
Les lunettes de soleil
D'après des chercheurs de l'université de Sao Paulo au Brésil, nos jolis verres anti-UV perdraient de leur efficacité avec le temps. En plus de subir les assauts du soleil (à la place de nos petits yeux), les verres sont très sensibles aux chocs. A chaque fois qu’on les fait tomber ou qu’on les raye, des micro fissures invisibles à l’œil nu apparaissent et fragilisent la lentille protectrice. Il faut donc en changer tous les 2 ans environ.
Les oreillers
Même si on change et qu’on lave régulièrement la housse, il faut avouer que nos coussins themself ont rarement visité l’intérieur d’une machine à laver ou d’un pressing. Pourtant, ces petits êtres de mousse sont de véritables nids à acariens. En plus avec le temps, ils perdent leur forme originelle et risque de nous causer des maux de dos. Il est donc conseillé de les garder 3 ans maximum.
Les rallonges électriques
Si on veut éviter de faire brûler toute la baraque, mieux vaut se séparer régulièrement de ses multiprises. Leurs protecteurs de surtension ont une durée limitée à 1 ou 2 ans max.
Les serviettes de bain
Même lavées et bien séchées, les serviettes de bain (souvent humides) sont un paradis pour les bactéries. On s’en sépare tous les 3 ans, voire encore plus tôt si possible.
Les chaussons
On les aime, on les adore, c’est notre nid douillet de pieds… Et celui des mycoses aussi ! Déjà qu’on est très peu à les laver régulièrement et soigneusement, il faut au moins respecter leur date de péremption qui est de 6 mois.
L’eau oxygénée
Quelques semaines à peine après ouverture, l’eau oxygénée redevient… de l’eau normale. Donc totalement inutile pour décolorer ou désinfecter quoi que ce soit. Le flacon ouvert se garde 2 mois maximum, fermé on pousse jusqu’à 1 an.
Les baskets
C’est la bonne et la mauvaise nouvelle : après 1 an d’utilisation, nos baskets sont déjà bonnes à jeter ! L’excuse parfaite pour mettre fin à la torture et arrêter de cracher nos poumons en petites foulées sur le parc Monceau. Sauf que voilà… La péremption au bout d’un an n’est qu’un calcul approximatif, basé sur une distance parcourue de 400Km en moyenne. Au bout de ce compte seulement, les qualités d’amortissement ne sont plus très efficaces et les chaussures peuvent provoquer des douleurs articulaires. Alors on rechausse son matériel, et on va m’user tout ça !
