Si vous êtes à la recherche d'un top complètement exhaustif et objectif des clubs de Paris, passez votre chemin. Non, en revanche, si vous cherchez un endroit où sortir et écouter à coup sûr de la bonne musique (ou ce qui selon vous est de la bonne musique), on vous a préparé un guide des clubs parisiens dans lesquels on a transpiré, dansé, ri, flirté, bavardé jusqu'aux aurores.
Le Rex Club
La base. Foyer de la French Connexion, cette team qui a élevé la musique électronique en France à partir des années 1990 (bonjour Laurent Garnier, Pedro Winter, Carl Cox et Craig, Jeff Mills, Manu Le Malin...). Ce club de Paris s'appelait jusqu'en 1973 le Rêve, à cette époque un dancing chic des Grands Boulevards. La disco s'emparera ensuite des lieux. Mais le mythe du Rex s'est réellement construit avec les soirées Wake Up, des teufs acid house qui se tiennent de 1992 à 1994. En 1995, Christian Paulet, le jeune directeur du club, lui fait prendre sa tournure définitivement électronique, avec le destin qu'on lui connaît aujourd'hui.
Rex Club
5, boulevard Poissonnière – 2e
La Machine du Moulin Rouge
Avant la Machine, il y avait la Locomotive, la "Loco" pour les intimes où on allait écouter des concerts de rock. En 2010, la Loco devient la Machine du Moulin Rouge et accueille les plus grands DJ's de la planète. Aujourd'hui, la programmation est très éclectique entre hip-hop, rock, breakbeat...
Machine du Moulin Rouge
90, boulevard de Clichy – 18e
Le Chinois
Ok ce n'est pas un club à Paris mais pas très loin, promis : au pied du métro Croix-de-Chavaux, sur la place du Marché se trouve le Chinois (installé dans les locaux d'un ancien resto chinois), un club à la programmation aussi éclectique que son public, qui s'y rend pour profiter des sonorités oscillant entre jazz et électro en passant par le rock, le punk et les musiques du monde.
@intransitproject
Le Chinois
6, place du Marché – Montreuil
La Java
Logée dans un immeuble Art déco, La Java n'a pas de burlesque que le nom. Comme l'indique The Guardian, ce club de Paris n'est pas un endroit « prétentieux, dark ou surpeuplé ». C'est justement simplement un endroit décontracté où se retrouvent les esprits libres pour profiter d'une prog' éclectique en toute impunité (et tout particulièrement des soirées Drag Queen, aux ambiances sans pareil).
La Java
105, rue du Faubourg-du-Temple – 10e
Le Garage
Avant d'être renommé le Garage, ce grand loft/squat/parking souterrain portait le nom de Grand Rivage, sans doute du fait qu'il est situé en face de gros buildings du 13e et de la Seine. Avantage : l'entrée coûte en général autour des 5€. Inconvénient lié à l'avantage cité ci-contre : les files d'attente sont à vous faire dessaoûler pour le reste de la soirée, et les videurs ne sont pas du genre à fermer l'œil sur votre pote un peu trop bourré qui essaie de camoufler son strabisme naissant.
@joehornbuckle
Le Garage
34, quai d'Austerlitz – 13e
Le Glazart
Pour sa plage en été, pour ses gros sets agressifs en hiver et pour la qualité de sa programmation toute l'année, le Glazart vaut largement le détour. On y écoute un peu de tout : jazz, techno, trance africaine, black métal... Si pour une quelconque raison vous ne rentrez pas, allez faire un tour du côté du Freegan Pony (sous le pont de la porte d'Aubervilliers) qui accueille les soirées Péripate. Par contre, on vous déconseille le Paris Event Center juste en face, même s'il y a "la" soirée techno. Faites-nous confiance.
Le Glazart
7-15, avenue de la Porte de la Villette – 19e
La Rotonde
Certainement un des meilleurs clubs parce qu'un des plus intimistes de la capitale : au Mini Club de la Rotonde, point de file d'attente interminable à l'entrée ou au bar. Non, ici, c'est plutôt ambiance familiale et petites bandes de potes qui dansent le plus souvent au gré des soirées disco ou enchaînent des clopes sur la terrasse aussi grande que le club. Plutôt cool si vous faites la fermeture des bars à une ou deux heures du mat'. L'entrée excède rarement les 7€.
@sergio_m.d.75
La Rotonde
Place de la Bataille de Stalingrad – 19e